C'est la nuit maintenant — giờ sang đêm hết rồi

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Du bout de ses doigts, de son front vers le ciel, Trần Tử Yến imite le mouvement des souvenirs qui disparaissent de sa tête. Il prononce quelques mots devant la caméra, comme pour illustrer son geste : « Mais c’est la nuit maintenant... ».

Du bout de ses doigts, de son front vers le ciel, Trần Tử Yến imite le mouvement des souvenirs qui disparaissent de sa tête. Il prononce quelques mots devant la caméra, comme pour illustrer son geste : «

Mais

c’est la nuit maintenant...


En 1929, un jeune communiste vietnamien nommé Trần Tử Yến est condamné pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Avec 535 autres camarades, il est déporté de « l’Indochine » vers les « établissements pénitenciers spéciaux » de l’Inini, une subdivision de la Guyane em

française

ier paragrap. Il décède en 2001 à Cayenne, à l’âge de 92 ans, sans avoir revu son pays natal. Ecrite à plusieurs mains, parlée à plusieurs voix, cette exposition polyglotte (français/ vietnamien) présente l’unique témoignage audiovisuel de Trần Tử Yến, recueilli par la réalisatrice Geneviève Wiels en 1999. Retranscrite en français et en vietnamien, la voix fragile de Trần Tử Yến nous ouvre à des paysages, des images et des passages. C’est peut-être la nuit mais des alliances se sont créées pour raconter son histoire, entre traductrices et historiennes, entre les condamnés et leurs geôliers, entre les filles guyanaises de Trần Tử Yến et leurs cousin.e.s du Việt Nam. 

Une exposition-atelier de Pierre Michelon avec Trần Tử Yến et Trần Tử Yên, Muguette, Claudette, Josette et William Tran-Tu-Yen, Christèle Dedebant, Trần Phương Thảo et Maxime Bichon.


Translations :

Trần Phương Thảo & Đoàn Ánh Thuận

Enregistrement et création sonores :

Diane Blondeau

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