« C’est une ombellifère » dit le cheval, qui s’y connaît en plantes. Après tout, brouter est une de ses activités principales, il a un peu le nez dessus en permanence.
Surpris l’homme regarde cette grosse bête avec ravissement : quelle culture !
L’homme et le cheval attendent une embellie pour se remettre au champ.
Côte à côte, presque peau à peau – l’homme s’est appuyé sur la bête –, leurs regards voient loin, le champ, la route, la montagne et le ciel bas, ciel de zombie, aurait dit la grand-mère…
Ce temps maussade est surprenant, pas au calendrier a priori, mais c’est ainsi : un temps de zombie au mois de juin, c’est rare mais ça arrive encore.
L’homme apprécie la chaleur du cheval, sa masse tranquille et immuable. Avant les pods et toute la technologie qui permet aujourd’hui de communiquer avec les animaux, il aimait bien déjà leur conversation muette, leur lien profond avec leur environnement. Et leurs questions parfois surprenantes, comme le chat qui demandait l’autre jour « c’est comment la mer ? ».
Le chat est d’un naturel curieux, il se branche souvent sur le pod de l’humain et découvre des films, des documentaires et fatalement voit la mer et les navires qui la parcourent. Et il éprouve une certaine jouissance à poser tout un tas de questions à l’humain…
Catherine B.
Je dors dans la cale de ce vieux navire, il file à vive allure comme un cheval fou. Depuis 5 jours, je n'ai pas mis le nez dehors, en proie à une fièvre hallucinante, impossible de me ressaisir, je suis comme un zombie. C'est peut-être cette plante grimpante qui agit sur moi, je l'ai récupérée au Cap, la regarder me donne des frissons, ma peau se ferme.
Le plus étonnant c'est la date, le calendrier est confus, je crois être en décembre mais l'embellie me fait croire qu'il s'agit de mars. Je capitule, je suis perdue définitivement, mon regard se porte au loin, pas âme qui vive, aucune route, rien. Quelle jouissance !
Catherine R.
Il y a bien longtemps que la route a été coupée. Désormais les plantes et ombellifères l’ont envahie.
Quelle jouissance pour le regard que ce foisonnement de nature ! Entre deux embellies, on peut voir, au loin, très loin, un navire passer au large et tout près entendre le trot du cheval de la ferme la plus proche. Là, chaque hiver, à date fixe du calendrier surgit un zombie du petit cimetière. Sa peau rouge et écorchée m’effraie tant que je me mets à courir sur la route qui j’espère me mènera à la mer.
Irina
Quand il la vit, il sut que c’était elle. Certes, elle n’était pas exactement telle qu’on lui avait décrite. Un peu moins séduisante sans doute, déjà un peu fanée, petite quarantaine débutante. Il s’approcha d’elle, un pas, deux pas. Elle n’avait pas l’air farouche. Une belle plante, ça oui, on pouvait le dire. Vendredi 6 mars, 18 heures. Elle était là, sur sa route, un regard avait suffi. Comme une envie de la caresser. Sa peau, promesse de jouissance. Sa verdeur, sa fraîcheur, l’horizon enfin atteignable d’une embellie prochaine. Le métro de 18 heures qui l’avait mené jusqu’ici, c’était un peu comme le navire de Colomb après un long voyage, quelques nœuds avant de toucher l’Amérique. Une éternité qui dure longtemps. Tous ces zombies, et lui. Mais cette rencontre, c’était son Amérique à lui. Déjà, il s’imaginait, les soirées partagées, en hiver, dans son salon. La douceur végétale retrouvée chaque matin.
« Monsieur ? C’est couvre-feu. Le magasin va fermer.
Ah.
C’est un ombellifère, vous savez ? 27 euros. Alors, vous la prenez ?
Non. »
Fin de l’histoire. Un ombellifère, jamais. Pas à lui Des Amériques, il y en aurait d’autres. Un autre jour, un autre cheval, une autre fleur.
Jérôme S
Sur son cheval, le zombie traçait sa route, la pluie tombait dru, il souffrait, car sa peau se désagrègeait lentement à chaque impact de gouttes d’eau, Par précaution, il dut se mettre à l’abri. Le regard vide, il attendait une embellie, il fit du feu, et ramassa quelques plantes ombellifères pour se faire une décoction chaude dont il profita avec jouissance.et qui apaisait ses brûlures. Il était soucieux, il fallait faire vite et la pluie le ralentissait, Il devait rejoindre sans attendre un navire en partance pour des îles au climat plus clément. Mais Il avait perdu en chemin son calendrier, il ne connaissait plus la date exacte du départ, ce qui le rendait nerveux.
2
Le contexte :
- une crise sanitaire mondiale, liée au coronavirus ;
- les dispositifs mis en place par les autorités pour sortir de cette crise.
Ecrire un texte qui défend ou dénonce les dispositifs en place : "plaidoirie" ou "réquisitoire".
Morgane M.
Chères sœurs, chers frères,
Joie de vous voir si nombreux ! Eh oui, victoire, crions-le bien fort et réjouissons-nous ! Aujourd’hui plus de 103 557 049 humains contaminés ! Nous sommes presque partout, nos demeures sont l’humanité, nous avons même réussi à contaminer certains animaux.
Et c’est à l’humanité toute entière que nous devons en grande partie cette réussite !
Gloire à l’être humain et à son orgueil : se croire supérieur à nous, êtres microscopiques, nous sous-estimer de la sorte ! Quelle merveilleuse idée !
Souvenez-vous, ils ont commencé par minimiser notre action, en sous-estimant nos nuisances : nous avons été comparés à une simple grippe !
Et mettre en doute nos capacités de circulation, ne pas imaginer la zoonose. L’homme est bien bête dans sa toute-puissance. Puis déclarer le masque inopérant, voir inutile alors que les gouttelettes sont notre transport en commun !
Confronté à notre puissance, l’être humain a fait preuve de beaucoup d’imagination pour brimer, empêcher et contraindre son prochain : privé de liberté, perdu entre des mesures contradictoires, nous avons réussi à semer la zizanie, remis en question les fondamentaux de leur société, mis à mal leur fonctionnement et explosé leurs frontières.
Nous sommes fier.es de nous corona virus !
Longue vie à nous !
La lutte continue !
Catherine B.
Monsieur le Président,
je vous prie de bien vouloir recevoir mes conclusions sur la suite à donner à l'affaire concernant les effets de notre virus français ainsi qu'à ses variants provenant de toutes parts.
Souhaitant conserver notre patrimoine, j'agis en tant que conseil auprès des instances mondiales et confirme par la présente que les fuites ne sont pas maîtrisées.
Alors que la plupart des variants vaquent comme bon leur semble, notre virus français est enfermé dans le strict hexagone.
Je vous somme de bien vouloir examiner la souche franco-française emprisonnée à l'institut Pasteur et de la remettre sur-le-champ en libre circulation afin que nous soyons acteurs de l'évolution économico-vaccinale qui se profile dans les laboratoires internationaux.
Notre virus français a droit à son intégrité et doit pouvoir se déplacer au même titre que les autres variants.
Catherine R.
Un pangolin en colère
Moi, je ne suis pas malade ! Les tests, je n’en veux pas ! Moi, Pangolin du 21e siècle, on m’accuse de transmettre le Covid. Moi, Pangolin natif de Chine, on m’écartèle dans les labos pour trouver un coupable, un bouc émissaire à la pandémie, comme il l’appelle ! Les pangolins, les pauvres, et mes frères, les visons, on en prend plein la gueule !
Encore une fois, les hommes n’assument pas, les lâches ! Mais ils ne s’en sortiront pas comme ça avec leurs contrôles sanitaires, leurs tests rectaux. Le règne animal prendra sa revanche sur les massacres mis en place par les humains, les traîtres, les couards !
Les singes, les porcs, les poulets, les vaches prendront leur revanche, rien ne nous empêchera de diffuser à nouveau le fléau sous d’autres formes et traverser les frontières qu’ils auront beau fermer !
Le peu de respect que les hommes ont eu pour nous mérite vengeance et nous échapperons à leurs lois, leurs vaccins, leurs simagrées pitoyables d’humains irresponsables !
Irina
Mesdames et Messieurs les député.e.s,
Quelle honte, ah ça oui, quelle honte. Jour sinistre. Oui, aujourd’hui, jeudi 3 avril 2024, le Gouvernement vient d’annoncer la levée de la phase 27 du confinement. Printemps, diront certains. Liberté retrouvée, diront d’autres. Quel aveuglement. Je vois déjà, déferlant dans les rues, ces hordes de spectateurs avides de divertissements, ces convives affamés se ruant dans les restaurants, ces voyagés tout excités avec leur envie d’ailleurs. France démasquées, France effondrée ! Pourquoi ? Parce que, pendant ces trois années durant, nous avons eu la chance de réinventer une nouvelle nation. Une nation où le foyer avait enfin retrouve toute sa place, la première, comme il se doit. Une nation où, enfin, avait cessé toute exubérance. Une nation de mais propres et de couche-tôt. Une nation qui avait su se reconnecter avec la proximité, avec le terroir, oui, le terroir, cette belle notion à moins de 50 km de chez nous. Et le travail, ça oui, le travail, grâce au virus, nous avons tous, ceux qui n’en avaient plus et ceux qui n’avaient plus que cela, redécouvert le sens du travail. Las, le virus n’est plus. Chassez l’universel, il revient au galop. Etouffez la créativité, elle revient par la petite porte. Privez-les de voyages, ils en redemandent. De grâce, masquez cette France que je ne saurais voir.
Jérôme S.
Chaque vie est unique et compte bien plus que toutes les autres. Il faut donc les sauver toutes sans exception ni hiérarchie.
Hors chaque jour dans notre beau pays, les morts se comptent par centaines. Des décisions courageuses doivent être prises. Notre gouvernement tergiverse et n’a pas pris la mesure de la situation, en nous proposant des mesurettes sans effet ou pire qui ne se sont pas mises en place. Le gouvernement a choisi d’accorder la priorité à l’activité économique au détriment de la santé si fragile de nos concitoyens. Quelle hérésie !
Les vaccins, les masques, les gestes barrières, les tests PCR, les couvre-feux, le télétravail, soyons un peu sérieux, qui pour croire à leur efficacité face à ce péril.
Nous voyons bien que le fameux dicton: le travail c’est la santé est totalement à côté de la plaque. Le travail tue, messieurs dames ! Nous en avons la preuve.
Et cette absence de décision forte rend les gens plus que nerveux et sera bientôt la cause de révolutions, de suicides, de dépressions et d’ulcères plus nombreux que les morts liés au virus. J’en appelle à l’armée, à la police, aux drones c’est notre seule planche de salut, La surveillance généralisée, un confinement d’envergure sans délai, tous au chômage, à l’école buissonnière chacun enfermé chez soi en silence et masqué, seul dans une pièce une bonne fois pour toute et pour une durée illimitée !
3
Que se passerait-il si tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants pouvaient voler ?
Morgane
Soulever enfin le joug moral qui pèse sur le vol offre sans nul doute une vraie libération pour la société humaine : imaginer que toute femme, tout enfant, tout homme puisse voler, c’est enfin mettre fin à la propriété et redonner à chacun l’usage des biens de ce monde.
Cela suppose évidemment un changement radical de société, depuis la production des biens jusqu’à leur distribution.
Cela implique de considérer à nouveau chaque vie humaine comme égale et aussi importante que sa voisine.
Si tout le monde peut voler, ce que j’interprète donc comme l’autorisation du vol, alors la convoitise disparaîtra avec la propriété et nous retrouverons le jardin d’Eden, et la communauté des hommes frères.
Chacun prend alors selon ses besoins, en respectant les ressources. Et c’est le retour à une forme de sobriété. Oui, volons toutes et tous de nos propres ailes pour abolir la propriété.
Catherine B.
Elle : salut mon pigeon, mon p'tit canard, ma caille
Lui : C'est quoi ces compliments, tu as quelque chose à me demander toi
Elle : t'aurais pas 10 sacs à me donner, j'ai vu une paire d'ailes chez decathlon, j'en ai bien besoin je l'ai pas volée
Il se lève et la gifle
Lui : tiens celle là non plus tu l'as pas volée
Elle : ben ! Mon p'tit pigeon
Lui : nan mais tu crois au père Noël toi !
Elle : oui ben au moins lui, il vole, c'est pas comme toi. Regarde tes ailes pleines de graisse, elles suintent.
Je veux changer d'air moi, ici ça sent le pourri, moi je veux changer d'atmosphère
Lui : atmosphère, v'là qu'elle me traite d'atmosphère. Atmosphère, atmosphère, est-ce-que j'ai une gueule d'atmosphère ?
Catherine R.
J’ai toujours été fascinée par Mary Poppins et ses exploits, par cette façon fantaisiste de s’envoyer en l’air par-dessus les toits, de rejoindre d’autres mondes par un simple envol et sa manière délicate de retrouver le sol, d’atterrir.
D’autres s’y sont frottés à cette envie de surplomb : Peter Pan, l’enfant triste et la fée Clochette, Icare et ses vaines tentatives…
Aujourd’hui nous bénéficions de l’avion, une véritable performance technique qui nous fait croire que nous volons bien assis et ceinturés dans nos sièges, un gobelet à la main… mais il suffit qu’une nuée d’oiseaux ou une seule mouette pénètrent dans les moteurs pour mettre à bas ce beau rêve de voyage dans les airs.
Mais revenons à la charmante Mary Poppins, chaussée de souliers à boucle et son parapluie perroquet, à ses petits sauts volontaires vers les cieux, entraînant avec elle hommes et enfants. Elle n’est pas la seule, beaucoup nous ont fait rêver de ce mystère. Je me sens bien incapable de tels exploits, trop attachée à la terre, même sauter à la corde me fait peur, alors voler !
Irina
« La sombre histoire du vaccin, des chausseurs et des cordonniers »
Il y avait d’abord eu cet entrefilet dans « Le Parisien » daté du 7 octobre 2021. « Ehpad de Noisy-sur-Orge, Marcel, 80 ans, indemne après une chute du balcon : et si c’était le vaccin ? ». La journaliste, spécialiste de ces faits divers, mais sérieuse, pas du genre fantaisiste, avait eu du mal à décrire cette excroissance, enfin cette aile, car il fallait bien l’appeler ainsi, qui avait sauvé Marcel dans sa chute. Puis les articles s’étaient multipliés en quelques semaines. Dans chaque Ehpad de France, pour un vieux vacciné, il y avait une paire d’ailes qui poussaient. Alors c’était compliqué. Il fallait les voir ces malades d’Alzheimer voletant entre le salon des familles et la porte d’entrée, criant des noms d’oiseaux à tout va. La Haute autorité de santé était formelle : aucun lien démontré entre cette poussée ornithologique et le vaccin, aucun. Mais les antivax s’activaient. Et on stoppa la campagne de vaccination. Trop tard. Le premier cas avait été recensé dans une école maternelle. La maîtresse, qui était déjà bien en peine pour leur appliquer le gel hydroalcoolique, s’était effondrée quand le petit Léo s’était envolé de son propre chef direction la cantine.
Et c’est ainsi que, quelques mois plus tard, les entreprises de vaccination ayant poursuivi unilatéralement la campagne, la France volait. Jusqu’ici, tout allait bien, les gens étaient heureux de cette légèreté retrouvée.
Le vrai problème, c’était les chausseurs, et les cordonniers. Car la France volait, mais volait pieds nus. Heureusement, le Gouvernement mit en place un plan spécial de soutien au secteur : le « plan 100 000 chaussures ». Son slogan : « rattrapons-les par les pieds ».
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Un autre jour, un autre cheval, une autre fleur. \u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_6":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EJ\u00e9r\u00f4me S\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESur son cheval, le zombie tra\u00e7ait sa route, la pluie tombait dru, il souffrait, car sa peau se d\u00e9sagr\u00e8geait lentement \u00e0 chaque impact de gouttes d\u2019eau, Par pr\u00e9caution, il dut se mettre \u00e0 l\u2019abri. Le regard vide, il attendait une embellie, il fit du feu, et ramassa quelques plantes ombellif\u00e8res pour se faire une d\u00e9coction chaude dont il profita avec jouissance.et qui apaisait ses br\u00fblures. Il \u00e9tait soucieux, il fallait faire vite et la pluie le ralentissait, Il devait rejoindre sans attendre un navire en partance pour des \u00eeles au climat plus cl\u00e9ment. Mais Il avait perdu en chemin son calendrier, il ne connaissait plus la date exacte du d\u00e9part, ce qui le rendait nerveux.\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_7":{"type":"separator","online":1,"sectionColor":"transparent","backgroundColor":"#CCCCCC","height":"1","fullwidth":"1","paddingTop":"0","paddingBottom":"0","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","param_selector":"#view-params"},"item_8":{"type":"text","value":"\u003Ch3\u003E2\u003C\/h3\u003E\u003Cp\u003E\u003Cstrong style=\u0022background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0);\u0022\u003ELe contexte \u003C\/strong\u003E\u003Cspan style=\u0022background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0);\u0022\u003E:\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan style=\u0022background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0);\u0022\u003E- une crise sanitaire mondiale, li\u00e9e au coronavirus ;\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan style=\u0022background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0);\u0022\u003E- les dispositifs mis en place par les autorit\u00e9s pour sortir de cette crise.\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan style=\u0022background-color: transparent; color: rgb(0, 0, 0);\u0022\u003EEcrire un texte qui d\u00e9fend ou d\u00e9nonce les dispositifs en place : \u0022plaidoirie\u0022 ou \u0022r\u00e9quisitoire\u0022.\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"transparent","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#EEEEEE","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_9":{"type":"separator","online":1,"sectionColor":"transparent","backgroundColor":"#CCCCCC","height":"1","fullwidth":"1","paddingTop":"0","paddingBottom":"0","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","param_selector":"#view-params"},"item_10":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EMorgane M.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECh\u00e8res s\u0153urs, chers fr\u00e8res,\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EJoie de vous voir si nombreux ! Eh oui, victoire, crions-le bien fort et r\u00e9jouissons-nous ! Aujourd\u2019hui plus de 103 557 049 humains contamin\u00e9s ! Nous sommes presque partout, nos demeures sont l\u2019humanit\u00e9, nous avons m\u00eame r\u00e9ussi \u00e0 contaminer certains animaux.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEt c\u2019est \u00e0 l\u2019humanit\u00e9 toute enti\u00e8re que nous devons en grande partie cette r\u00e9ussite !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EGloire \u00e0 l\u2019\u00eatre humain et \u00e0 son orgueil : se croire sup\u00e9rieur \u00e0 nous, \u00eatres microscopiques, nous sous-estimer de la sorte ! Quelle merveilleuse id\u00e9e !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESouvenez-vous, ils ont commenc\u00e9 par minimiser notre action, en sous-estimant nos nuisances : nous avons \u00e9t\u00e9 compar\u00e9s \u00e0 une simple grippe !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEt mettre en doute nos capacit\u00e9s de circulation, ne pas imaginer la zoonose. L\u2019homme est bien b\u00eate dans sa toute-puissance. Puis d\u00e9clarer le masque inop\u00e9rant, voir inutile alors que les gouttelettes sont notre transport en commun !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EConfront\u00e9 \u00e0 notre puissance, l\u2019\u00eatre humain a fait preuve de beaucoup d\u2019imagination pour brimer, emp\u00eacher et contraindre son prochain : priv\u00e9 de libert\u00e9, perdu entre des mesures contradictoires, nous avons r\u00e9ussi \u00e0 semer la zizanie, remis en question les fondamentaux de leur soci\u00e9t\u00e9, mis \u00e0 mal leur fonctionnement et explos\u00e9 leurs fronti\u00e8res.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ENous sommes fier.es de nous corona virus !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELongue vie \u00e0 nous !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELa lutte continue !\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_11":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003ECatherine B.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EMonsieur le Pr\u00e9sident,\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003Eje vous prie de bien vouloir recevoir mes conclusions sur la suite \u00e0 donner \u00e0 l'affaire concernant les effets de notre virus fran\u00e7ais ainsi qu'\u00e0 ses variants provenant de toutes parts.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESouhaitant conserver notre patrimoine, j'agis en tant que conseil aupr\u00e8s des instances mondiales et confirme par la pr\u00e9sente que les fuites ne sont pas ma\u00eetris\u00e9es.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAlors que la plupart des variants vaquent comme bon leur semble, notre virus fran\u00e7ais est enferm\u00e9 dans le strict hexagone.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EJe vous somme de bien vouloir examiner la souche franco-fran\u00e7aise emprisonn\u00e9e \u00e0 l'institut Pasteur et de la remettre sur-le-champ en libre circulation afin que nous soyons acteurs de l'\u00e9volution \u00e9conomico-vaccinale qui se profile dans les laboratoires internationaux.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ENotre virus fran\u00e7ais a droit \u00e0 son int\u00e9grit\u00e9 et doit pouvoir se d\u00e9placer au m\u00eame titre que les autres variants.\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_12":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003ECatherine R.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EUn pangolin en col\u00e8re\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EMoi, je ne suis pas malade ! Les tests, je n\u2019en veux pas ! Moi, Pangolin du 21e si\u00e8cle, on m\u2019accuse de transmettre le Covid. Moi, Pangolin natif de Chine, on m\u2019\u00e9cart\u00e8le dans les labos pour trouver un coupable, un bouc \u00e9missaire \u00e0 la pand\u00e9mie, comme il l\u2019appelle ! Les pangolins, les pauvres, et mes fr\u00e8res, les visons, on en prend plein la gueule ! \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEncore une fois, les hommes n\u2019assument pas, les l\u00e2ches ! Mais ils ne s\u2019en sortiront pas comme \u00e7a avec leurs contr\u00f4les sanitaires, leurs tests rectaux. Le r\u00e8gne animal prendra sa revanche sur les massacres mis en place par les humains, les tra\u00eetres, les couards !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes singes, les porcs, les poulets, les vaches prendront leur revanche, rien ne nous emp\u00eachera de diffuser \u00e0 nouveau le fl\u00e9au sous d\u2019autres formes et traverser les fronti\u00e8res qu\u2019ils auront beau fermer !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe peu de respect que les hommes ont eu pour nous m\u00e9rite vengeance et nous \u00e9chapperons \u00e0 leurs lois, leurs vaccins, leurs simagr\u00e9es pitoyables d\u2019humains irresponsables !\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_13":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EIrina\u003C\/strong\u003E \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EMesdames et Messieurs les d\u00e9put\u00e9.e.s,\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EQuelle honte, ah \u00e7a oui, quelle honte. Jour sinistre. Oui, aujourd\u2019hui, jeudi 3 avril 2024, le Gouvernement vient d\u2019annoncer la lev\u00e9e de la phase 27 du confinement. Printemps, diront certains. Libert\u00e9 retrouv\u00e9e, diront d\u2019autres. Quel aveuglement. Je vois d\u00e9j\u00e0, d\u00e9ferlant dans les rues, ces hordes de spectateurs avides de divertissements, ces convives affam\u00e9s se ruant dans les restaurants, ces voyag\u00e9s tout excit\u00e9s avec leur envie d\u2019ailleurs. France d\u00e9masqu\u00e9es, France effondr\u00e9e ! Pourquoi ? Parce que, pendant ces trois ann\u00e9es durant, nous avons eu la chance de r\u00e9inventer une nouvelle nation. Une nation o\u00f9 le foyer avait enfin retrouve toute sa place, la premi\u00e8re, comme il se doit. Une nation o\u00f9, enfin, avait cess\u00e9 toute exub\u00e9rance. Une nation de mais propres et de couche-t\u00f4t. Une nation qui avait su se reconnecter avec la proximit\u00e9, avec le terroir, oui, le terroir, cette belle notion \u00e0 moins de 50 km de chez nous. Et le travail, \u00e7a oui, le travail, gr\u00e2ce au virus, nous avons tous, ceux qui n\u2019en avaient plus et ceux qui n\u2019avaient plus que cela, red\u00e9couvert le sens du travail. Las, le virus n\u2019est plus. Chassez l\u2019universel, il revient au galop. Etouffez la cr\u00e9ativit\u00e9, elle revient par la petite porte. Privez-les de voyages, ils en redemandent. De gr\u00e2ce, masquez cette France que je ne saurais voir. \u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_14":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EJ\u00e9r\u00f4me S.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EChaque vie est unique et compte bien plus que toutes les autres. Il faut donc les sauver toutes sans exception ni hi\u00e9rarchie.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EHors chaque jour dans notre beau pays, les morts se comptent par centaines. Des d\u00e9cisions courageuses doivent \u00eatre prises. Notre gouvernement tergiverse et n\u2019a pas pris la mesure de la situation, en nous proposant des mesurettes sans effet ou pire qui ne se sont pas mises en place. Le gouvernement a choisi d\u2019accorder la priorit\u00e9 \u00e0 l\u2019activit\u00e9 \u00e9conomique au d\u00e9triment de la sant\u00e9 si fragile de nos concitoyens. Quelle h\u00e9r\u00e9sie !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELes vaccins, les masques, les gestes barri\u00e8res, les tests PCR, les couvre-feux, le t\u00e9l\u00e9travail, soyons un peu s\u00e9rieux, qui pour croire \u00e0 leur efficacit\u00e9 face \u00e0 ce p\u00e9ril.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ENous voyons bien que le fameux dicton: le travail c\u2019est la sant\u00e9 est totalement \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la plaque. Le travail tue, messieurs dames ! Nous en avons la preuve.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEt cette absence de d\u00e9cision forte rend les gens plus que nerveux et sera bient\u00f4t la cause de r\u00e9volutions, de suicides, de d\u00e9pressions et d\u2019ulc\u00e8res plus nombreux que les morts li\u00e9s au virus. J\u2019en appelle \u00e0 l\u2019arm\u00e9e, \u00e0 la police, aux drones c\u2019est notre seule planche de salut, La surveillance g\u00e9n\u00e9ralis\u00e9e, un confinement d\u2019envergure sans d\u00e9lai, tous au ch\u00f4mage, \u00e0 l\u2019\u00e9cole buissonni\u00e8re chacun enferm\u00e9 chez soi en silence et masqu\u00e9, seul dans une pi\u00e8ce une bonne fois pour toute et pour une dur\u00e9e illimit\u00e9e !\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_15":{"type":"separator","online":1,"sectionColor":"transparent","backgroundColor":"#CCCCCC","height":"1","fullwidth":"1","paddingTop":"0","paddingBottom":"0","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","param_selector":"#view-params"},"item_16":{"type":"text","value":"\u003Ch3\u003E3\u003C\/h3\u003E\u003Cp\u003E\u003Cspan style=\u0022color: rgb(0, 0, 0); background-color: transparent;\u0022\u003EQue se passerait-il si tous les hommes, toutes les femmes, tous les enfants pouvaient voler ?\u003C\/span\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"transparent","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#EEEEEE","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_17":{"type":"separator","online":1,"sectionColor":"transparent","backgroundColor":"#CCCCCC","height":"1","fullwidth":"1","paddingTop":"0","paddingBottom":"0","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","param_selector":"#view-params"},"item_18":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EMorgane\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESoulever enfin le joug moral qui p\u00e8se sur le vol offre sans nul doute une vraie lib\u00e9ration pour la soci\u00e9t\u00e9 humaine : imaginer que toute femme, tout enfant, tout homme puisse voler, c\u2019est enfin mettre fin \u00e0 la propri\u00e9t\u00e9 et redonner \u00e0 chacun l\u2019usage des biens de ce monde.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECela suppose \u00e9videmment un changement radical de soci\u00e9t\u00e9, depuis la production des biens jusqu\u2019\u00e0 leur distribution.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ECela implique de consid\u00e9rer \u00e0 nouveau chaque vie humaine comme \u00e9gale et aussi importante que sa voisine.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESi tout le monde peut voler, ce que j\u2019interpr\u00e8te donc comme l\u2019autorisation du vol, alors la convoitise dispara\u00eetra avec la propri\u00e9t\u00e9 et nous retrouverons le jardin d\u2019Eden, et la communaut\u00e9 des hommes fr\u00e8res.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EChacun prend alors selon ses besoins, en respectant les ressources. Et c\u2019est le retour \u00e0 une forme de sobri\u00e9t\u00e9. Oui, volons toutes et tous de nos propres ailes pour abolir la propri\u00e9t\u00e9.\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_19":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003ECatherine B.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003EElle\u003C\/em\u003E : salut mon pigeon, mon p'tit canard, ma caille\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003ELui\u003C\/em\u003E : C'est quoi ces compliments, tu as quelque chose \u00e0 me demander toi\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003EElle\u003C\/em\u003E : t'aurais pas 10 sacs \u00e0 me donner, j'ai vu une paire d'ailes chez decathlon, j'en ai bien besoin je l'ai pas vol\u00e9e\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EIl se l\u00e8ve et la gifle\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003ELui\u003C\/em\u003E : tiens celle l\u00e0 non plus tu l'as pas vol\u00e9e\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003EElle\u003C\/em\u003E : ben ! Mon p'tit pigeon\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003ELui\u003C\/em\u003E : nan mais tu crois au p\u00e8re No\u00ebl toi !\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003EElle\u003C\/em\u003E : oui ben au moins lui, il vole, c'est pas comme toi. Regarde tes ailes pleines de graisse, elles suintent.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EJe veux changer d'air moi, ici \u00e7a sent le pourri, moi je veux changer d'atmosph\u00e8re\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cem\u003ELui \u003C\/em\u003E: atmosph\u00e8re, v'l\u00e0 qu'elle me traite d'atmosph\u00e8re. Atmosph\u00e8re, atmosph\u00e8re, est-ce-que j'ai une gueule d'atmosph\u00e8re ?\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_20":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003ECatherine R.\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EJ\u2019ai toujours \u00e9t\u00e9 fascin\u00e9e par Mary Poppins et ses exploits, par cette fa\u00e7on fantaisiste de s\u2019envoyer en l\u2019air par-dessus les toits, de rejoindre d\u2019autres mondes par un simple envol et sa mani\u00e8re d\u00e9licate de retrouver le sol, d\u2019atterrir. \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ED\u2019autres s\u2019y sont frott\u00e9s \u00e0 cette envie de surplomb : Peter Pan, l\u2019enfant triste et la f\u00e9e Clochette, Icare et ses vaines tentatives\u2026\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAujourd\u2019hui nous b\u00e9n\u00e9ficions de l\u2019avion, une v\u00e9ritable performance technique qui nous fait croire que nous volons bien assis et ceintur\u00e9s dans nos si\u00e8ges, un gobelet \u00e0 la main\u2026 mais il suffit qu\u2019une nu\u00e9e d\u2019oiseaux ou une seule mouette p\u00e9n\u00e8trent dans les moteurs pour mettre \u00e0 bas ce beau r\u00eave de voyage dans les airs.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EMais revenons \u00e0 la charmante Mary Poppins, chauss\u00e9e de souliers \u00e0 boucle et son parapluie perroquet, \u00e0 ses petits sauts volontaires vers les cieux, entra\u00eenant avec elle hommes et enfants. Elle n\u2019est pas la seule, beaucoup nous ont fait r\u00eaver de ce myst\u00e8re. Je me sens bien incapable de tels exploits, trop attach\u00e9e \u00e0 la terre, m\u00eame sauter \u00e0 la corde me fait peur, alors voler !\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""},"item_21":{"type":"text","value":"\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EIrina\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u00ab La sombre histoire du vaccin, des chausseurs et des cordonniers \u00bb\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EIl y avait d\u2019abord eu cet entrefilet dans \u00ab Le Parisien \u00bb dat\u00e9 du 7 octobre 2021. \u00ab Ehpad de Noisy-sur-Orge, Marcel, 80 ans, indemne apr\u00e8s une chute du balcon : et si c\u2019\u00e9tait le vaccin ? \u00bb. La journaliste, sp\u00e9cialiste de ces faits divers, mais s\u00e9rieuse, pas du genre fantaisiste, avait eu du mal \u00e0 d\u00e9crire cette excroissance, enfin cette aile, car il fallait bien l\u2019appeler ainsi, qui avait sauv\u00e9 Marcel dans sa chute. Puis les articles s\u2019\u00e9taient multipli\u00e9s en quelques semaines. Dans chaque Ehpad de France, pour un vieux vaccin\u00e9, il y avait une paire d\u2019ailes qui poussaient. Alors c\u2019\u00e9tait compliqu\u00e9. Il fallait les voir ces malades d\u2019Alzheimer voletant entre le salon des familles et la porte d\u2019entr\u00e9e, criant des noms d\u2019oiseaux \u00e0 tout va. La Haute autorit\u00e9 de sant\u00e9 \u00e9tait formelle : aucun lien d\u00e9montr\u00e9 entre cette pouss\u00e9e ornithologique et le vaccin, aucun. Mais les antivax s\u2019activaient. Et on stoppa la campagne de vaccination. Trop tard. Le premier cas avait \u00e9t\u00e9 recens\u00e9 dans une \u00e9cole maternelle. La ma\u00eetresse, qui \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 bien en peine pour leur appliquer le gel hydroalcoolique, s\u2019\u00e9tait effondr\u00e9e quand le petit L\u00e9o s\u2019\u00e9tait envol\u00e9 de son propre chef direction la cantine. \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EEt c\u2019est ainsi que, quelques mois plus tard, les entreprises de vaccination ayant poursuivi unilat\u00e9ralement la campagne, la France volait. Jusqu\u2019ici, tout allait bien, les gens \u00e9taient heureux de cette l\u00e9g\u00e8ret\u00e9 retrouv\u00e9e. \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ELe vrai probl\u00e8me, c\u2019\u00e9tait les chausseurs, et les cordonniers. Car la France volait, mais volait pieds nus. Heureusement, le Gouvernement mit en place un plan sp\u00e9cial de soutien au secteur : le \u00ab plan 100 000 chaussures \u00bb. Son slogan : \u00ab rattrapons-les par les pieds \u00bb. \u003C\/p\u003E","backgroundColor":"#ffffff","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#ffffff","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""}}
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