Edito - novembre 2020

avril 2024

  • article

Après le couvre-feu, voici la deuxième vague du confinement

Après le couvre-feu, voici la deuxième vague du confinement.

Ne faisant pas partie des activités essentielles du pays, affirmation non débattue, mais tranchée par nos gouvernants, un lieu pour respirer doit fermer ses portes et annuler tous ses événements, le temps que l’épidémie ralentisse. 


Bien malin celui qui pourra prédire le temps nécessaire au retour à la normale. Le gouvernement dans son optimisme de circonstance nous impose quatre semaines, espérant préserver la course aux achats de noël. Gageons qu’il en faudra un peu plus.


Dans ces circonstances, c’est l’existence d’un lieu pour respirer qui est en jeu. Amputée de ses ressources financières, impossible pour l’association de payer la totalité des charges fixes. Car si l’activité doit s’arrêter pour certains, elle ne s’arrête pas pour tous et nous devons toujours payer le loyer du local. Être bailleur, est-ce une activité essentielle au pays, il faut croire que oui. Mais sans rien préjuger, nous allons parier sur la compréhension de notre propriétaire, qui nous a accordé lors du précédent confinement quelques délais de paiement.


Voici pour l’aspect financier du problème qui est certes essentiel, mais d’une certaine manière secondaire. Les questionnements qui nous animent sont d’ordre existentiel, ils existaient avant le confinement, mais il faut de toute urgence leurs apporter des réponses réelles.


Il y a ce lieu ouvert de temps en temps aux Lilas, indépendant, autogéré, c’est cool, on participe à des projections, des rencontres, l’ambiance est sympa, on vient passer un bon moment, entre ami.e.s, on trinque, on discute, on conspue le monde d’avant, on imagine celui d’après. Chacun rentre chez soi à pied pour les voisins, à vélo en métro, pour les courageux qui sautent le périf, en attendant la prochaine newsletter, qui arrive miraculeusement dans sa boite mail.


Or cette fois, notre newsletter ne propose rien, ne vend rien, aucun événement, aucune activité, aucun service. Elle est vide de programme. Elle pose des questions simples : 


A quoi doit servir un lieu pour respirer ? Comment y parvenir ensemble ? Comment ne plus être des consommateurs, mais des participants ? Et d’abord, en a-t-on envie ? En a-t-on besoin ?


Si nous pensons collectivement des réponses, le lieu méritera qu’on lutte pour sa survie. Sinon, il ne vaut guère mieux qu’une décision unilatérale du président Macron et alors, il deviendra un loft pour cadres sup friqués.


Alors, rendez-vous samedi 7 novembre à 11h en mode distanciel pour en débattre et imaginer les futurs possibles.

plus d'infos 


(et avant, dans le cadre d’une première veillée collective, apéro lecture le jeudi 5 novembre ! réservation: contact@un-lieu-pour-respirer.net)

{"item_0":{"type":"text","value":"\u003Ch3\u003EApr\u00e8s le couvre-feu, voici la deuxi\u00e8me vague du confinement.\u003C\/h3\u003E\u003Cp\u003ENe faisant pas partie des activit\u00e9s essentielles du pays, affirmation non d\u00e9battue, mais tranch\u00e9e par nos gouvernants, un lieu pour respirer doit fermer ses portes et annuler tous ses \u00e9v\u00e9nements, le temps que l\u2019\u00e9pid\u00e9mie ralentisse. \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EBien malin celui qui pourra pr\u00e9dire le temps n\u00e9cessaire au retour \u00e0 la normale. Le gouvernement dans son optimisme de circonstance nous impose quatre semaines, esp\u00e9rant pr\u00e9server la course aux achats de no\u00ebl. Gageons qu\u2019il en faudra un peu plus.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EDans ces circonstances, c\u2019est l\u2019existence d\u2019un lieu pour respirer qui est en jeu. Amput\u00e9e de ses ressources financi\u00e8res, impossible pour l\u2019association de payer la totalit\u00e9 des charges fixes. Car si l\u2019activit\u00e9 doit s\u2019arr\u00eater pour certains, elle ne s\u2019arr\u00eate pas pour tous et nous devons toujours payer le loyer du local. \u00catre bailleur, est-ce une activit\u00e9 essentielle au pays, il faut croire que oui. Mais sans rien pr\u00e9juger, nous allons parier sur la compr\u00e9hension de notre propri\u00e9taire, qui nous a accord\u00e9 lors du pr\u00e9c\u00e9dent confinement quelques d\u00e9lais de paiement.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EVoici pour l\u2019aspect financier du probl\u00e8me qui est certes essentiel, mais d\u2019une certaine mani\u00e8re secondaire. Les questionnements qui nous animent sont d\u2019ordre existentiel, ils existaient avant le confinement, mais il faut de toute urgence leurs apporter des r\u00e9ponses r\u00e9elles.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EIl y a ce lieu ouvert de temps en temps aux Lilas, ind\u00e9pendant, autog\u00e9r\u00e9, c\u2019est cool, on participe \u00e0 des projections, des rencontres, l\u2019ambiance est sympa, on vient passer un bon moment, entre ami.e.s, on trinque, on discute, on conspue le monde d\u2019avant, on imagine celui d\u2019apr\u00e8s. Chacun rentre chez soi \u00e0 pied pour les voisins, \u00e0 v\u00e9lo en m\u00e9tro, pour les courageux qui sautent le p\u00e9rif, en attendant la prochaine newsletter, qui arrive miraculeusement dans sa boite mail.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EOr cette fois, notre newsletter ne propose rien, ne vend rien, aucun \u00e9v\u00e9nement, aucune activit\u00e9, aucun service. Elle est vide de programme. Elle pose des questions simples : \u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cstrong\u003EA quoi doit servir un lieu pour respirer ? Comment y parvenir ensemble ? Comment ne plus \u00eatre des consommateurs, mais des participants ? Et d\u2019abord, en a-t-on envie ? En a-t-on besoin ?\u003C\/strong\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003ESi nous pensons collectivement des r\u00e9ponses, le lieu m\u00e9ritera qu\u2019on lutte pour sa survie. Sinon, il ne vaut gu\u00e8re mieux qu\u2019une d\u00e9cision unilat\u00e9rale du pr\u00e9sident Macron et alors, il deviendra un loft pour cadres sup friqu\u00e9s.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003EAlors, rendez-vous samedi 7 novembre \u00e0 11h en mode distanciel pour en d\u00e9battre et imaginer les futurs possibles.\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Ca href=\u0022https:\/\/un-lieu-pour-respirer.net\/fr\/evenements\/reunion-publique-7-novembre-2020-1\u0022 target=\u0022_blank\u0022 class=\u0022link--external\u0022 style=\u0022color: rgb(4, 0, 255);\u0022\u003Eplus d'infos \u003C\/a\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E\u003Cbr\u003E\u003C\/p\u003E\u003Cp\u003E(et avant, dans le cadre d\u2019une premi\u00e8re veill\u00e9e collective, ap\u00e9ro lecture le jeudi 5 novembre ! r\u00e9servation: \u003Ca href=\u0022mailto:contact@un-lieu-pour-respirer.net\u0022 style=\u0022color: rgb(4, 0, 255);\u0022\u003Econtact@un-lieu-pour-respirer.net\u003C\/a\u003E)\u003C\/p\u003E","backgroundColor":"transparent","online":1,"paddingTop":"20","paddingBottom":"20","paddingLeft":"20","paddingRight":"20","sectionColor":"#EEEEEE","section-id":"","param_selector":"#view-params","editor":""}}