LE PAVÉ DE FIN D’ÉTÉ
ATTENTION ! PRÉPAREZ-VOUS À UN LONG ÉDITO... Mais bon, ce n’est
jamais que la suite du pavé que vous avez emmené sur la plage - oui,
sur les plages il y a toujours des pavés…
Ce n’est pas une autofiction, et pourtant il est écrit à la
première personne - et même aux trois premières personnes - du
singulier pluriel.
À toustes les nouvellaux inscrit·e·s sur la mailing list d’_un
lieu pour respirer_, ne vous en faites pas, tous les éditos ne sont
pas comme celui-là !...
EN TOUS CAS, NOUS ATTENDONS LES RÉACTIONS DE TOUSTES !
Les amoureux de littérature peuvent lire notre feuilleton tout en bas
de cette newsletter ou sur notre site Internet
[https://un-lieu-pour-respirer.net/].
Pour les plus pressés, on commencera par les informations classiques
du programme, juste ci-dessous.
Et pensez bien que ce chouette programme est insuffisant, non
seulement pour assurer l'équilibre financier du lieu, mais parce que
se voulant une expression de la vitalité d’une zone géographique,
ou sociale, ou culturelle, il est loin d’être assez ambitieux, il
est loin d’en faire assez.
Il n’en fera assez que lorsque chacune des personnes qui veulent
qu’il existe s’engagera (un tant soit peu), en prendra sa part
(fût-elle toute petite). N’hésitez pas, rendez-vous pour en causer
!
ET POUR FINIR SUR NOTE POSITIVE, ÇA FRÉMÎT DANS LE BON SENS EN CE
DÉBUT DE MOIS DE SEPTEMBRE !
LES ÉVÉNEMENTS
RÉUNION PUBLIQUE
_samedi __11 __septembre à partir de 11H30_
Réunion ouverte à toustes.
En présence de Jérôme.
Si vous avez lu notre édito plus bas, si vous avez des projets pour
Un Lieu Pour Respirer, nous en discuterons avec vous.
Nous dire que vous venez !
CEUX QUI FONT LA CULTURE, ICI ET MAINTENANT
Rencontre avec les acteurs culturels, associatifs et habitants des
Lilas et de Bagnolet
_Lundi 13 septembre - à partir de 19H00_
Pour prolonger une initiative de la mairie des Lilas, nous proposons
une rencontre mensuelle avec les acteurs culturels et associatifs
locaux. L’idée est d’abord de faire connaissance, puis
d’imaginer ensemble des outils et des actions communs.
L’initiative est ouverte, imaginons-la ensemble.
Événements, débats, formations, mutualisation de ressources et de
savoirs, outils numériques, etc. Tout est envisageable.
EN SAVOIR PLUS
[https://un-lieu-pour-respirer.net/fr/l-association/presentation/nos-projets/toutes-les-cultures-ici-et-maintenant]
Si vous êtes intéressé·e pour participer à cette première
rencontre, contactez-nous
Entrée libre, buvette, sous réserve d'adhésion à _un lieu pour
respirer_.
ATELIER ÉCRITURE
_Mardi 14 septembre, ouverture des portes à 19H00_
On reprend l'atelier, toujours animé par Joël.
C'est vraiment pas sérieux, c'est ludique, c'est baigné de bonne
humeur. Parfois, en tendant l'oreille, on entend le chat de Georges
Perec fredonner.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
En savoir plus
[https://un-lieu-pour-respirer.net/fr/nos-rendez-vous/ateliers/atelier-d-ecriture]
Nous dire que vous venez !
L’APÉRO DU JEUDI
_Jeudi 16 septembre à partir de 19H00_
Comme tous les jeudis... On prend date pour boire un verre et discuter
avec vous.
APÉRO ÉCRITURE !
Si l'humeur nous dit, on fera peut-être un petit défi d'écriture à
la manière de nos ateliers organisés par Joël. Cela vous permettra
de découvrir ce qu'il s'y trame.
Sous réserve d'adhésion à Un Lieu Pour Respirer (prix libre et
conscient).
Recettes du bar en soutien à l’association.
Dites nous que vous venez !
GRAND CONSEIL
D'UN LIEU POUR RESPIRER
_Mercredi 21 septembre, 18H30_
Si l'édito ci-dessous vous parle, si vous vous sentez concerné·e
par l'association et son devenir, c'est important de participer au
grand conseil d'administration d'Un Lieu Pour Respirer.
Apportez de quoi grignoter et toutes vos propositions pour faire
avancer le projet.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
Nous dire que vous venez !
ENFIN... L'ÉDITO LE PLUS LONG
LA FÊTE ÉTAIT BELLE...
Oui, on a fini la saison avec une fête modeste et magnifique, qui a
fait chaud au coeur à toustes celleux qui y ont participé.
Oui, la fête était belle, mais le bilan que nous (Jérôme, Morgane,
Pablo) tirons de cette expérience a un petit goût de pas complet.
Nous voulons faire de ce lieu un espace social et culturel autogéré
par ses usagers, c'est-à-dire un espace qu’ils jugent nécessaire
dans leur quartier ou dans leur univers, et dont ils se sentent
- parce qu’ils le sont, parce qu’eux seuls peuvent l’être -
responsables collectivement de la continuité. Et là, depuis un
certain temps (qui commence à se faire long…), on a la sensation
aiguë de l’autogérer à trois, cet espace, et ça, c’est pas le
but. Et le bilan de la fête est l’exacte reproduction, à
l’échelle, du bilan d’étape de cette expérience de trente mois.
Car voilà, même quand tout est libre, rien n’est gratuit, que ce
soit en temps, en talent ou en argent, bref, en investissement, à
tous les sens du terme.
Nous tentons la contribution libre et consciente, que ce soit lors de
la fête ou dans le contexte général, et si certain·e·s ont donné
aussi pour les autres, en quelque monnaie que ce soit, à l’heure
des comptes, force est de constater que la liberté est plus facile à
pratiquer que la conscience… Il nous reste du travail à faire de ce
côté-là, et ça tombe bien, c’est aussi pour ça qu’un lieu
pour respirer existe. On ne va pas baisser les bras.
Ca c'est pour ce qui concerne l’argent, parce que l’argent,
c’est pratique, c’est la vie quantifiée, et même s’il ne
coûte pas la même chose à tout le monde, ça évite le difficile
exercice d’additionner des poulets et des navets. Pourtant c’est
comme ça qu’on fabrique les meilleurs plats. Mais c’est une
représentation de ce qui se passe dans les autres domaines, et
c’est pour ça qu’on en parle.
> Une société sans pensée utopique est inconcevable.
> _Jean-Claude Carrière_
> En tous cas, elle n'est pas très intéressante.
> _Jérôme, Morgane, Pablo, __[inscrivez votre nom ici]_
Alors oui, c’est une utopie. Et non, ça ne fonctionnera pas, du
moins pas tant que la personne qui pense cela en lisant ces lignes
s’exclut d’emblée du champ de l’action, parce qu’elle pense
d’emblée que ça ne fonctionnera pas.
Nous voulons des utopies ! Justement parce que nous traversons depuis
plus de trente ans une période sans utopies, une période où toutes
celles qui avaient été patiemment développées depuis les Lumières
ont été disqualifiées, d’une part par une génération qui avait
tout vu et tout essayé - si, si - et qui s’est appliquée à faire
passer ses échecs et ses revirements pour des impossibilités
objectives et indépassables, et d’autre part par le triomphe de la
pensée unique lors de l'effondrement du bloc de l’Est sur l’air
de “Alors, vous voyez bien qu’il n’y a pas d’autre voie”...
Pas d’autre voie… Ce serait triste, non ?
Et nous, et les générations qui ont suivi, nous avons été bercés
par cette petite musique confortable. Et nous avons beaucoup accepté
cela comme un état de fait, cherchant dans l'individu une
émancipation qu’on ne pensait plus pouvoir être collective. Et pas
plus tard que l’année qui vient de s’écouler, nous avons atteint
le paroxysme de ce que cette musique pouvait avoir d’enfermant,
avec, pour accompagnements, la batterie de mesures ou de contextes
liberticides et isolants qu’on a profité du moment pour nous caser,
comme on le fait en temps normal pendant les vacances, et une
abstention à ses sommets lors des récentes élections, signe
désincarné d’un désespoir mollasson et général…
On nous a enlevé le droit à rêver. Il y a longtemps.
photo : Raphaël Blasselle
QUE FAIRE ?
> Il faudrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir
> et être pourtant décidé à les changer.
> _attribué indifféremment à Michel de Montaigne, Rainer Maria
> Rilke, Francis Scott Fitzgerald..._
Revenons d’abord sur ce qu’est _un lieu pour respirer_ (ou plutôt
sur ce que _nous_ voudrions que ce soit, puisque c’est _ce que
chacun·e veut_).
En quelques mots, nous le définissons comme un espace de liberté,
ancré dans son quartier et dans sa planète, un lieu d’éducation
populaire et d’expérimentation entièrement autogéré par ses
usagers, accessible à toustes (adhésion et événements en
contribution libre et consciente), sans programmation propre, et où
l’on peut effectivement faire ou programmer ce qu’on veut, à la
seule condition que cela soit pensé pour rassembler le plus de
personnes possible - et des personnes le plus possible différentes de
celles qui proposent l’événement ou l’atelier. Un endroit où,
à sa modeste échelle, le faire-ensemble amène une nouvelle façon
- ou plutôt une façon oubliée - de construire et d’habiter le
monde. Bref, une utopie concrète à deux pas de chez soi.
Nous nous investissons dans ce projet parce que nous croyons que cela
vaut la peine d’avoir une chance d’exister, et parce que nous
avons, à un moment donné, la volonté, l’énergie et le temps pour
aider à l’impulser. Mais pour nous, un tel projet (un projet en
général, d’ailleurs) n’est intéressant, motivant, que s’il
est viable, c’est à dire que la volition qui l’a permis peut
perdurer quelle que soit l’équipe qui s’en occupe - c’est à
dire qu’il est lui-même producteur continu de cette volition qui le
fait exister - et qu’il ne repose pas sur les épaules de quelques
personnes qui, si elles partent, feront s'effondrer l'édifice, bref,
qu'il a les moyens structurels de sa pérennité. Dans ce sens, un
lieu pour respirer n’est toujours pas viable. Et travailler depuis
bientôt trois ans sur un projet utopique qui ne démontre en rien sa
viabilité est fatigant, et chaque fois plus fatigant. La vie est
courte, et les projets ne manquent pas.
Nous pensons qu’un sursaut possible pour récupérer ce droit à
rêver passe par là, par le fait de _faire ensemble_, collectivement
proches, peut-être pas la révolution, pas tout de suite, pas
celle-là, mais au moins une action pour ne pas tout lâcher, comme un
ciné-club ou un atelier cuisine, et à défaut de Grand Soir se
fabriquer de beaux petits matins, et si avec tout ça on n’arrive
pas au Monde d’Après, arriver au moins à celui de l’Apéro.
CONCRÈTEMENT
> Ceux qui parlent de révolution et de lutte de classes sans se
> référer explicitement à vie quotidienne, sans comprendre ce
> qu’il y a de subversif dans l’amour et de positif dans le
> refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre.
> _Raoul Vaneigem - Traité de savoir-vivre à l’usage
> des jeunes générations_
Les utopies concrètes sont des zones autonomes temporaires, comme le
théorisait Hakim Bey dans son livre éponyme. Elles peuvent durer
indéfiniment, mais ne peuvent vivre qu’au présent, sans se
projeter dans l'avenir, sous peine de s'institutionnaliser, se
compromettre et s'enliser (la fête devenant festival). Nous avons
essayé de résoudre cette quadrature du cercle, d’abord à une
dizaine, aujourd’hui à trois - bientôt plus peut-être grâce à
l’investissement de nouvelles volontés - en mettant sur pied une
machine à rêver, dont les bases et le mécanisme permettraient la
durée, et dont le mode de fonctionnement reposerait sur
l’enthousiasme, la conscience et l’investissement de celleux qui
pensent important qu’un tel lieu existe et agisse.
Nous ne nous battons pas pour faire exister un lieu coûte que coûte.
Nous ne nous battons pas pour offrir au public un lieu d'accueil, de
convivialité et de bien-être. S’occuper d’un lieu en
bénévoles, trouver tous les mois l’argent pour le faire exister
est une expérience à la fois d'une grande richesse - les rencontres,
l’euphorie des projets, la perception de problématiques qui nous
avaient échappées - et d’une grande ingratitude - comptabilité,
ménage, courses, médiations, soucis divers… Nous le faisons parce
que nous sommes de ceuxelles qui pensent important qu’un tel lieu
existe et agisse, mais un tel lieu, intéressant et viable, ce serait
avant tout un lieu qui motive bien au-delà de nous, et pour lequel
_chacun·e_ se bat.
Aussi nous commençons à être fatigué·e·s. Sans doute parce que
malgré l’enthousiasme affiché par beaucoup en ce retour de
vacances, nous ne sommes plus très sûr·e·s de la viabilité du
projet par l’intérêt qu'il suscite, en tous cas chez d’autres
que nous et quelques autres.
Nous avons calculé que pour survivre sur ce modèle économique, où
les consommations paient le différentiel de loyer et de charges, il
faudrait organiser environ 8 événements par mois (il y a déjà 4
Apéros du jeudi, il faudrait imaginer le reste - projections,
débats, concerts acoustiques, etc.). Ce que nous faisons, la plupart
du temps à 3, représente un investissement en temps important, de
quoi effrayer le 4ème qui se proposerait. Mais si nous étions 10, ou
20 ? Si la plupart ne fournissait ne serait-ce que 2 ou 3 heures par
semaine, par exemple en organisant et animant un événement ou un
atelier, en dessinant une affiche ou en préparant l’Apéro (ce qui
n’est pas la part la plus désagréable), cela représenterait une
part importante du travail. Et surtout, cela signifierait qu’il y a
suffisamment de gens pour trouver important qu'existe et agisse un tel
lieu.
Mais après tout, rien n’est indispensable, ne l'oublions pas.
> Êtes vous des consommateurs, ou bien des participants ?
> _Graffiti sur le rideau de fer de la scène du Théâtre de
> l’Odéon, mai 1968 _
LES ACTIVITÉS
NOUVEAU
FELDENKRAIS
_Le mercredi de 18H15 à19H15 et de 19H30 à 20H30_
Nous sommes aussi très heureux d'accueillir CLAUDE BOKHOBZA, qui
propose des leçons de prise de conscience par le mouvement, en
explorant des mouvements simples, variés, inhabituels...
Pour plus d’information, et confirmer sa venue : bokhobza@neuf.fr,
06 71 62 12 30
[https://www.californiakids.fr]
COURS D’ANGLAIS
_Cours d’anglais CALIFORNIA KIDS _
CALIFORNIA KIDS ce sont des cours d'anglais ludiques et interactifs à
destination des enfants et adolescents Lilasiens et des alentours de 3
à 18 ans, animés par une enseignante américaine native qualifiée.
Initiation, développement et renforcement de la langue orale à
travers le jeu, le théâtre et les travaux créatifs.
Pour vous inscrire :
tinyurl.com/INSCRIPTIONSCALIFORNIAKIDS
[https://un-lieu-pour-respirer.net/extra/communiquer/newsletter/tinyurl.com/INSCRIPTIONSCALIFORNIAKIDS]
www.californiakids.fr [https://www.californiakids.fr]
07 84 16 22 35
www.facebook.com/associationcaliforniakids
[https://un-lieu-pour-respirer.net/extra/communiquer/newsletter/www.facebook.com/associationcaliforniakids]
YOGA
_Le samedi de 10H00 à 11H00_
TIZIANA reprend ses cours de Vinyasa Yoga, pour le bonheur de toustes,
dès le début du mois de septembre, tous les samedis matin de 10h à
11h.
Pour plus d’information : tizravelli@gmail.com
P.S. :
SI VOUS AVEZ UN TAPIS ET DES BRIQUES DE YOGA QUI TRAINENT DANS UN
COIN, PARCE QUE VOUS N'AVEZ PAS TENU VOS BONNES RÉSOLUTIONS, ON EST
PRENEURS.
YOGA (BIS)
_À partir de la mi-octobre, en début de semaine !_
__
Nous sommes très heureux d'accueillir NAMIKO GAHIER à partir de la
mi-octobre (des précisions dans la prochaine newsletter). Faites
chauffer les tapis !
Pour plus d’information : fanjina@gmail.com
ON AIMERAIT BIEN, MAIS AVEC VOUS
JOURNÉE AUTOUR DES CULTURES AFRICAINES
Date prévue : à définir
Organisée par SOPHIE avec LES OCCUPANT·E·S DU STAR HÔTEL
Faire découvrir les cultures africaines, et rencontrer nos ami·e·s
de l’hôtel social avec qui nous partageons l'immeuble, c’est le
pourquoi de cet événement.
On commencera sans doute par un après-midi à destination des
enfants, au programme : cuisine, activités manuelles, goûter et
projection d’un film, ensuite pour les plus grands un repas, un
concert et un bal africain...
Tout reste à construire.
IL FAUT DES INTERVENANTS ET DES BÉNÉVOLES POUR ANIMER AVEC SOPHIE
CETTE JOURNÉE.
RDV AUTOUR DE L’ÉCOLOGIE, DU RECYCLAGE, DU ZÉRO DÉCHET & DE
L'ÉCONOMIE EN CIRCUIT COURT
Débats, ateliers, formations, etc.
Ces sujets vous intéressent, vous êtes un expert, un amateur
éclairé, vous souhaitez partager votre expérience ? Contactez-nous.
VIE ASSOCIATIVE
DONS ET RECHERCHES DE FINANCEMENT
C’est le nerf de la guerre, on est pas très au point, toutes les
aides et les idées sont les bienvenues.
Suite au COVID et à la fermeture du lieu, nous avons un arriéré de
loyer que nous devrons d’une manière ou d’une autre rembourser
d’ici décembre, nous avons aussi besoin d'investir dans du petit
matériel.
NOUS SOUHAITONS ORGANISER UNE CAMPAGNE DE DONS AVEC UN OBJECTIF
MINIMUM DE 4000 EUROS, SI CHAQUE ADHÉRENT FAIT ADHÉRER UN OU DEUX
AMIS, NOUS Y ARRIVERONS !
Vous avez des idées magiques pour sensibiliser les Lilasiens (et les
autres) à la nécessité d'un lieu comme le notre. Vous avez un
réseau d'amis prêts à nous soutenir, organisez avec nous cette
campagne.
Il faut que le message passe !
MISE À DISPOSITION DU LIEU
Si vous avez besoin d’un peu d’espace pour travailler, répéter,
diffuser, créer, etc… La salle est à disposition.
LES CONDITIONS
La mise à disposition du lieu est à contribution libre et
consciente, vous donnez ce que vous pouvez, de l’argent, selon vos
moyens, ou/et de l’investissement dans le lieu.
Il faut simplement savoir que l’espace du rez-de-chaussée et sa
gestion coûtent à l’association environ 70 euros par jour.
UN BUREAU EST LIBRE
Un bureau à l’étage s’est libéré, si vous êtes intéressé·e
vous partagerez un espace de travail avec Iris, illustratrice, et
Yvonne qui est graphiste.
Vous disposerez d’une bonne connexion internet et d’une cuisine
pour les repas. L’espace du bas est utilisable si aucune activité
n’est programmée. La participation à la vie associative et à
l’entretien du lieu est la bienvenue, sans être obligatoire pour
autant.
_Conditions : 175 euros par mois, caution, et préavis de départ
d’un mois. Accès 24h/24, 7j/7._
ON RELAIE
ON RELAIE…
Initiatives, manifestations politiques ou culturelles, on les
soutient, nous les partageons : si vous souhaitez relayer des
informations qui vous paraissent importantes, parlons-en !
contact@un-lieu-pour-respirer.net
RENCONTRES DU SAMOVAR / PROJECTION CIN'HOCHE
TOUT VA BIEN (1ER COMMANDEMENT DU CLOWN), DE PABLO ROSENBLATT ET
ÉMILIE DESJARDINS
_Samedi 18 septembre à 18h_
_Le Cin'Hoche,_
_6, rue Hoche 93170 Bagnolet_
Deux ans dans une école pour apprendre le clown - et désapprendre
tout le reste...
Suivi d'un débat avec Franck Dinet et des élèves, anciens et
actuels, de la formation professionnelle de clown de l'école du
Samovar, en présence des réalisatriceteurs.
PROJECTION ADDOC
L’IMPORTANT C’EST LE CHEMIN, DE DANIEL KUPFERSTEIN
_Samedi 11 septembre à 11h au cinéma Luminor Hôtel de Ville_
Projection en présence du réalisateur, suivie d’un débat animé
par Jean-Luc Cesco et Catherine Rechard.
En savoir plus
[https://addoc.net/samedi-daddoc-30-limportant-cest-le-chemin/]
_L’association Addoc, depuis bientôt 30 ans, soutient les
cinéastes documentaristes et valorise leurs pratiques lors
d’ateliers de partage d’expériences, de diffusions, de rencontres
publiques et débats. Addoc représente aussi les auteur·trice·s
dans les sphères politiques et porte leur voix là où sont prises
les décisions qui les concerne. _
ADHÉREZ !
ADHÉSION
Vos adhésions permettent à _un lieu pour respirer _d'exister. Tout
simplement. Adhérer, c'est financer ce lieu, c'est participer au
projet, c'est dire "oui, je veux qu'un endroit comme celui-là
existe". C'est être nombreux pour faire ensemble.
PENSEZ À ADHÉRER POUR L'ANNÉE 2021.
J'ADHÈRE
[https://www.helloasso.com/associations/un-lieu-pour-respirer/adhesions/adhesion-a-un-lieu-pour-respirer]
UN LIEU POUR RESPIRER
15 rue Chassagnolle 93260 Les Lilas
contact@un-lieu-pour-respirer.net
[facebook] [https://www.facebook.com/unlieupourrespirer]
[instagram] [https://www.instagram.com/unlieupourrespirer/]
-- LE PAVÉ DE FIN D’ÉTÉ
ATTENTION ! PRÉPAREZ-VOUS À UN LONG ÉDITO... Mais bon, ce n’est
jamais que la suite du pavé que vous avez emmené sur la plage - oui,
sur les plages il y a toujours des pavés…
Ce n’est pas une autofiction, et pourtant il est écrit à la
première personne - et même aux trois premières personnes - du
singulier pluriel.
À toustes les nouvellaux inscrit·e·s sur la mailing list d’_un
lieu pour respirer_, ne vous en faites pas, tous les éditos ne sont
pas comme celui-là !...
EN TOUS CAS, NOUS ATTENDONS LES RÉACTIONS DE TOUSTES !
Les amoureux de littérature peuvent lire notre feuilleton tout en bas
de cette newsletter ou sur notre site Internet
[https://un-lieu-pour-respirer.net/].
Pour les plus pressés, on commencera par les informations classiques
du programme, juste ci-dessous.
Et pensez bien que ce chouette programme est insuffisant, non
seulement pour assurer l'équilibre financier du lieu, mais parce que
se voulant une expression de la vitalité d’une zone géographique,
ou sociale, ou culturelle, il est loin d’être assez ambitieux, il
est loin d’en faire assez.
Il n’en fera assez que lorsque chacune des personnes qui veulent
qu’il existe s’engagera (un tant soit peu), en prendra sa part
(fût-elle toute petite). N’hésitez pas, rendez-vous pour en causer
!
ET POUR FINIR SUR NOTE POSITIVE, ÇA FRÉMÎT DANS LE BON SENS EN CE
DÉBUT DE MOIS DE SEPTEMBRE !
LES ÉVÉNEMENTS
RÉUNION PUBLIQUE
_samedi __11 __septembre à partir de 11H30_
Réunion ouverte à toustes.
En présence de Jérôme.
Si vous avez lu notre édito plus bas, si vous avez des projets pour
Un Lieu Pour Respirer, nous en discuterons avec vous.
Nous dire que vous venez !
CEUX QUI FONT LA CULTURE, ICI ET MAINTENANT
Rencontre avec les acteurs culturels, associatifs et habitants des
Lilas et de Bagnolet
_Lundi 13 septembre - à partir de 19H00_
Pour prolonger une initiative de la mairie des Lilas, nous proposons
une rencontre mensuelle avec les acteurs culturels et associatifs
locaux. L’idée est d’abord de faire connaissance, puis
d’imaginer ensemble des outils et des actions communs.
L’initiative est ouverte, imaginons-la ensemble.
Événements, débats, formations, mutualisation de ressources et de
savoirs, outils numériques, etc. Tout est envisageable.
EN SAVOIR PLUS
[https://un-lieu-pour-respirer.net/fr/l-association/presentation/nos-projets/toutes-les-cultures-ici-et-maintenant]
Si vous êtes intéressé·e pour participer à cette première
rencontre, contactez-nous
Entrée libre, buvette, sous réserve d'adhésion à _un lieu pour
respirer_.
ATELIER ÉCRITURE
_Mardi 14 septembre, ouverture des portes à 19H00_
On reprend l'atelier, toujours animé par Joël.
C'est vraiment pas sérieux, c'est ludique, c'est baigné de bonne
humeur. Parfois, en tendant l'oreille, on entend le chat de Georges
Perec fredonner.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
En savoir plus
[https://un-lieu-pour-respirer.net/fr/nos-rendez-vous/ateliers/atelier-d-ecriture]
Nous dire que vous venez !
L’APÉRO DU JEUDI
_Jeudi 16 septembre à partir de 19H00_
Comme tous les jeudis... On prend date pour boire un verre et discuter
avec vous.
APÉRO ÉCRITURE !
Si l'humeur nous dit, on fera peut-être un petit défi d'écriture à
la manière de nos ateliers organisés par Joël. Cela vous permettra
de découvrir ce qu'il s'y trame.
Sous réserve d'adhésion à Un Lieu Pour Respirer (prix libre et
conscient).
Recettes du bar en soutien à l’association.
Dites nous que vous venez !
GRAND CONSEIL
D'UN LIEU POUR RESPIRER
_Mercredi 21 septembre, 18H30_
Si l'édito ci-dessous vous parle, si vous vous sentez concerné·e
par l'association et son devenir, c'est important de participer au
grand conseil d'administration d'Un Lieu Pour Respirer.
Apportez de quoi grignoter et toutes vos propositions pour faire
avancer le projet.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
Nous dire que vous venez !
ENFIN... L'ÉDITO LE PLUS LONG
LA FÊTE ÉTAIT BELLE...
Oui, on a fini la saison avec une fête modeste et magnifique, qui a
fait chaud au coeur à toustes celleux qui y ont participé.
Oui, la fête était belle, mais le bilan que nous (Jérôme, Morgane,
Pablo) tirons de cette expérience a un petit goût de pas complet.
Nous voulons faire de ce lieu un espace social et culturel autogéré
par ses usagers, c'est-à-dire un espace qu’ils jugent nécessaire
dans leur quartier ou dans leur univers, et dont ils se sentent
- parce qu’ils le sont, parce qu’eux seuls peuvent l’être -
responsables collectivement de la continuité. Et là, depuis un
certain temps (qui commence à se faire long…), on a la sensation
aiguë de l’autogérer à trois, cet espace, et ça, c’est pas le
but. Et le bilan de la fête est l’exacte reproduction, à
l’échelle, du bilan d’étape de cette expérience de trente mois.
Car voilà, même quand tout est libre, rien n’est gratuit, que ce
soit en temps, en talent ou en argent, bref, en investissement, à
tous les sens du terme.
Nous tentons la contribution libre et consciente, que ce soit lors de
la fête ou dans le contexte général, et si certain·e·s ont donné
aussi pour les autres, en quelque monnaie que ce soit, à l’heure
des comptes, force est de constater que la liberté est plus facile à
pratiquer que la conscience… Il nous reste du travail à faire de ce
côté-là, et ça tombe bien, c’est aussi pour ça qu’un lieu
pour respirer existe. On ne va pas baisser les bras.
Ca c'est pour ce qui concerne l’argent, parce que l’argent,
c’est pratique, c’est la vie quantifiée, et même s’il ne
coûte pas la même chose à tout le monde, ça évite le difficile
exercice d’additionner des poulets et des navets. Pourtant c’est
comme ça qu’on fabrique les meilleurs plats. Mais c’est une
représentation de ce qui se passe dans les autres domaines, et
c’est pour ça qu’on en parle.
> Une société sans pensée utopique est inconcevable.
> _Jean-Claude Carrière_
> En tous cas, elle n'est pas très intéressante.
> _Jérôme, Morgane, Pablo, __[inscrivez votre nom ici]_
Alors oui, c’est une utopie. Et non, ça ne fonctionnera pas, du
moins pas tant que la personne qui pense cela en lisant ces lignes
s’exclut d’emblée du champ de l’action, parce qu’elle pense
d’emblée que ça ne fonctionnera pas.
Nous voulons des utopies ! Justement parce que nous traversons depuis
plus de trente ans une période sans utopies, une période où toutes
celles qui avaient été patiemment développées depuis les Lumières
ont été disqualifiées, d’une part par une génération qui avait
tout vu et tout essayé - si, si - et qui s’est appliquée à faire
passer ses échecs et ses revirements pour des impossibilités
objectives et indépassables, et d’autre part par le triomphe de la
pensée unique lors de l'effondrement du bloc de l’Est sur l’air
de “Alors, vous voyez bien qu’il n’y a pas d’autre voie”...
Pas d’autre voie… Ce serait triste, non ?
Et nous, et les générations qui ont suivi, nous avons été bercés
par cette petite musique confortable. Et nous avons beaucoup accepté
cela comme un état de fait, cherchant dans l'individu une
émancipation qu’on ne pensait plus pouvoir être collective. Et pas
plus tard que l’année qui vient de s’écouler, nous avons atteint
le paroxysme de ce que cette musique pouvait avoir d’enfermant,
avec, pour accompagnements, la batterie de mesures ou de contextes
liberticides et isolants qu’on a profité du moment pour nous caser,
comme on le fait en temps normal pendant les vacances, et une
abstention à ses sommets lors des récentes élections, signe
désincarné d’un désespoir mollasson et général…
On nous a enlevé le droit à rêver. Il y a longtemps.
photo : Raphaël Blasselle
QUE FAIRE ?
> Il faudrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir
> et être pourtant décidé à les changer.
> _attribué indifféremment à Michel de Montaigne, Rainer Maria
> Rilke, Francis Scott Fitzgerald..._
Revenons d’abord sur ce qu’est _un lieu pour respirer_ (ou plutôt
sur ce que _nous_ voudrions que ce soit, puisque c’est _ce que
chacun·e veut_).
En quelques mots, nous le définissons comme un espace de liberté,
ancré dans son quartier et dans sa planète, un lieu d’éducation
populaire et d’expérimentation entièrement autogéré par ses
usagers, accessible à toustes (adhésion et événements en
contribution libre et consciente), sans programmation propre, et où
l’on peut effectivement faire ou programmer ce qu’on veut, à la
seule condition que cela soit pensé pour rassembler le plus de
personnes possible - et des personnes le plus possible différentes de
celles qui proposent l’événement ou l’atelier. Un endroit où,
à sa modeste échelle, le faire-ensemble amène une nouvelle façon
- ou plutôt une façon oubliée - de construire et d’habiter le
monde. Bref, une utopie concrète à deux pas de chez soi.
Nous nous investissons dans ce projet parce que nous croyons que cela
vaut la peine d’avoir une chance d’exister, et parce que nous
avons, à un moment donné, la volonté, l’énergie et le temps pour
aider à l’impulser. Mais pour nous, un tel projet (un projet en
général, d’ailleurs) n’est intéressant, motivant, que s’il
est viable, c’est à dire que la volition qui l’a permis peut
perdurer quelle que soit l’équipe qui s’en occupe - c’est à
dire qu’il est lui-même producteur continu de cette volition qui le
fait exister - et qu’il ne repose pas sur les épaules de quelques
personnes qui, si elles partent, feront s'effondrer l'édifice, bref,
qu'il a les moyens structurels de sa pérennité. Dans ce sens, un
lieu pour respirer n’est toujours pas viable. Et travailler depuis
bientôt trois ans sur un projet utopique qui ne démontre en rien sa
viabilité est fatigant, et chaque fois plus fatigant. La vie est
courte, et les projets ne manquent pas.
Nous pensons qu’un sursaut possible pour récupérer ce droit à
rêver passe par là, par le fait de _faire ensemble_, collectivement
proches, peut-être pas la révolution, pas tout de suite, pas
celle-là, mais au moins une action pour ne pas tout lâcher, comme un
ciné-club ou un atelier cuisine, et à défaut de Grand Soir se
fabriquer de beaux petits matins, et si avec tout ça on n’arrive
pas au Monde d’Après, arriver au moins à celui de l’Apéro.
CONCRÈTEMENT
> Ceux qui parlent de révolution et de lutte de classes sans se
> référer explicitement à vie quotidienne, sans comprendre ce
> qu’il y a de subversif dans l’amour et de positif dans le
> refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre.
> _Raoul Vaneigem - Traité de savoir-vivre à l’usage
> des jeunes générations_
Les utopies concrètes sont des zones autonomes temporaires, comme le
théorisait Hakim Bey dans son livre éponyme. Elles peuvent durer
indéfiniment, mais ne peuvent vivre qu’au présent, sans se
projeter dans l'avenir, sous peine de s'institutionnaliser, se
compromettre et s'enliser (la fête devenant festival). Nous avons
essayé de résoudre cette quadrature du cercle, d’abord à une
dizaine, aujourd’hui à trois - bientôt plus peut-être grâce à
l’investissement de nouvelles volontés - en mettant sur pied une
machine à rêver, dont les bases et le mécanisme permettraient la
durée, et dont le mode de fonctionnement reposerait sur
l’enthousiasme, la conscience et l’investissement de celleux qui
pensent important qu’un tel lieu existe et agisse.
Nous ne nous battons pas pour faire exister un lieu coûte que coûte.
Nous ne nous battons pas pour offrir au public un lieu d'accueil, de
convivialité et de bien-être. S’occuper d’un lieu en
bénévoles, trouver tous les mois l’argent pour le faire exister
est une expérience à la fois d'une grande richesse - les rencontres,
l’euphorie des projets, la perception de problématiques qui nous
avaient échappées - et d’une grande ingratitude - comptabilité,
ménage, courses, médiations, soucis divers… Nous le faisons parce
que nous sommes de ceuxelles qui pensent important qu’un tel lieu
existe et agisse, mais un tel lieu, intéressant et viable, ce serait
avant tout un lieu qui motive bien au-delà de nous, et pour lequel
_chacun·e_ se bat.
Aussi nous commençons à être fatigué·e·s. Sans doute parce que
malgré l’enthousiasme affiché par beaucoup en ce retour de
vacances, nous ne sommes plus très sûr·e·s de la viabilité du
projet par l’intérêt qu'il suscite, en tous cas chez d’autres
que nous et quelques autres.
Nous avons calculé que pour survivre sur ce modèle économique, où
les consommations paient le différentiel de loyer et de charges, il
faudrait organiser environ 8 événements par mois (il y a déjà 4
Apéros du jeudi, il faudrait imaginer le reste - projections,
débats, concerts acoustiques, etc.). Ce que nous faisons, la plupart
du temps à 3, représente un investissement en temps important, de
quoi effrayer le 4ème qui se proposerait. Mais si nous étions 10, ou
20 ? Si la plupart ne fournissait ne serait-ce que 2 ou 3 heures par
semaine, par exemple en organisant et animant un événement ou un
atelier, en dessinant une affiche ou en préparant l’Apéro (ce qui
n’est pas la part la plus désagréable), cela représenterait une
part importante du travail. Et surtout, cela signifierait qu’il y a
suffisamment de gens pour trouver important qu'existe et agisse un tel
lieu.
Mais après tout, rien n’est indispensable, ne l'oublions pas.
> Êtes vous des consommateurs, ou bien des participants ?
> _Graffiti sur le rideau de fer de la scène du Théâtre de
> l’Odéon, mai 1968 _
LES ACTIVITÉS
NOUVEAU
FELDENKRAIS
_Le mercredi de 18H15 à19H15 et de 19H30 à 20H30_
Nous sommes aussi très heureux d'accueillir CLAUDE BOKHOBZA, qui
propose des leçons de prise de conscience par le mouvement, en
explorant des mouvements simples, variés, inhabituels...
Pour plus d’information, et confirmer sa venue : bokhobza@neuf.fr,
06 71 62 12 30
[https://www.californiakids.fr]
COURS D’ANGLAIS
_Cours d’anglais CALIFORNIA KIDS _
CALIFORNIA KIDS ce sont des cours d'anglais ludiques et interactifs à
destination des enfants et adolescents Lilasiens et des alentours de 3
à 18 ans, animés par une enseignante américaine native qualifiée.
Initiation, développement et renforcement de la langue orale à
travers le jeu, le théâtre et les travaux créatifs.
Pour vous inscrire :
tinyurl.com/INSCRIPTIONSCALIFORNIAKIDS
[https://un-lieu-pour-respirer.net/extra/communiquer/newsletter/tinyurl.com/INSCRIPTIONSCALIFORNIAKIDS]
www.californiakids.fr [https://www.californiakids.fr]
07 84 16 22 35
www.facebook.com/associationcaliforniakids
[https://un-lieu-pour-respirer.net/extra/communiquer/newsletter/www.facebook.com/associationcaliforniakids]
YOGA
_Le samedi de 10H00 à 11H00_
TIZIANA reprend ses cours de Vinyasa Yoga, pour le bonheur de toustes,
dès le début du mois de septembre, tous les samedis matin de 10h à
11h.
Pour plus d’information : tizravelli@gmail.com
P.S. :
SI VOUS AVEZ UN TAPIS ET DES BRIQUES DE YOGA QUI TRAINENT DANS UN
COIN, PARCE QUE VOUS N'AVEZ PAS TENU VOS BONNES RÉSOLUTIONS, ON EST
PRENEURS.
YOGA (BIS)
_À partir de la mi-octobre, en début de semaine !_
__
Nous sommes très heureux d'accueillir NAMIKO GAHIER à partir de la
mi-octobre (des précisions dans la prochaine newsletter). Faites
chauffer les tapis !
Pour plus d’information : fanjina@gmail.com
ON AIMERAIT BIEN, MAIS AVEC VOUS
JOURNÉE AUTOUR DES CULTURES AFRICAINES
Date prévue : à définir
Organisée par SOPHIE avec LES OCCUPANT·E·S DU STAR HÔTEL
Faire découvrir les cultures africaines, et rencontrer nos ami·e·s
de l’hôtel social avec qui nous partageons l'immeuble, c’est le
pourquoi de cet événement.
On commencera sans doute par un après-midi à destination des
enfants, au programme : cuisine, activités manuelles, goûter et
projection d’un film, ensuite pour les plus grands un repas, un
concert et un bal africain...
Tout reste à construire.
IL FAUT DES INTERVENANTS ET DES BÉNÉVOLES POUR ANIMER AVEC SOPHIE
CETTE JOURNÉE.
RDV AUTOUR DE L’ÉCOLOGIE, DU RECYCLAGE, DU ZÉRO DÉCHET & DE
L'ÉCONOMIE EN CIRCUIT COURT
Débats, ateliers, formations, etc.
Ces sujets vous intéressent, vous êtes un expert, un amateur
éclairé, vous souhaitez partager votre expérience ? Contactez-nous.
VIE ASSOCIATIVE
DONS ET RECHERCHES DE FINANCEMENT
C’est le nerf de la guerre, on est pas très au point, toutes les
aides et les idées sont les bienvenues.
Suite au COVID et à la fermeture du lieu, nous avons un arriéré de
loyer que nous devrons d’une manière ou d’une autre rembourser
d’ici décembre, nous avons aussi besoin d'investir dans du petit
matériel.
NOUS SOUHAITONS ORGANISER UNE CAMPAGNE DE DONS AVEC UN OBJECTIF
MINIMUM DE 4000 EUROS, SI CHAQUE ADHÉRENT FAIT ADHÉRER UN OU DEUX
AMIS, NOUS Y ARRIVERONS !
Vous avez des idées magiques pour sensibiliser les Lilasiens (et les
autres) à la nécessité d'un lieu comme le notre. Vous avez un
réseau d'amis prêts à nous soutenir, organisez avec nous cette
campagne.
Il faut que le message passe !
MISE À DISPOSITION DU LIEU
Si vous avez besoin d’un peu d’espace pour travailler, répéter,
diffuser, créer, etc… La salle est à disposition.
LES CONDITIONS
La mise à disposition du lieu est à contribution libre et
consciente, vous donnez ce que vous pouvez, de l’argent, selon vos
moyens, ou/et de l’investissement dans le lieu.
Il faut simplement savoir que l’espace du rez-de-chaussée et sa
gestion coûtent à l’association environ 70 euros par jour.
UN BUREAU EST LIBRE
Un bureau à l’étage s’est libéré, si vous êtes intéressé·e
vous partagerez un espace de travail avec Iris, illustratrice, et
Yvonne qui est graphiste.
Vous disposerez d’une bonne connexion internet et d’une cuisine
pour les repas. L’espace du bas est utilisable si aucune activité
n’est programmée. La participation à la vie associative et à
l’entretien du lieu est la bienvenue, sans être obligatoire pour
autant.
_Conditions : 175 euros par mois, caution, et préavis de départ
d’un mois. Accès 24h/24, 7j/7._
ON RELAIE
ON RELAIE…
Initiatives, manifestations politiques ou culturelles, on les
soutient, nous les partageons : si vous souhaitez relayer des
informations qui vous paraissent importantes, parlons-en !
contact@un-lieu-pour-respirer.net
RENCONTRES DU SAMOVAR / PROJECTION CIN'HOCHE
TOUT VA BIEN (1ER COMMANDEMENT DU CLOWN), DE PABLO ROSENBLATT ET
ÉMILIE DESJARDINS
_Samedi 18 septembre à 18h_
_Le Cin'Hoche,_
_6, rue Hoche 93170 Bagnolet_
Deux ans dans une école pour apprendre le clown - et désapprendre
tout le reste...
Suivi d'un débat avec Franck Dinet et des élèves, anciens et
actuels, de la formation professionnelle de clown de l'école du
Samovar, en présence des réalisatriceteurs.
PROJECTION ADDOC
L’IMPORTANT C’EST LE CHEMIN, DE DANIEL KUPFERSTEIN
_Samedi 11 septembre à 11h au cinéma Luminor Hôtel de Ville_
Projection en présence du réalisateur, suivie d’un débat animé
par Jean-Luc Cesco et Catherine Rechard.
En savoir plus
[https://addoc.net/samedi-daddoc-30-limportant-cest-le-chemin/]
_L’association Addoc, depuis bientôt 30 ans, soutient les
cinéastes documentaristes et valorise leurs pratiques lors
d’ateliers de partage d’expériences, de diffusions, de rencontres
publiques et débats. Addoc représente aussi les auteur·trice·s
dans les sphères politiques et porte leur voix là où sont prises
les décisions qui les concerne. _
ADHÉREZ !
ADHÉSION
Vos adhésions permettent à _un lieu pour respirer _d'exister. Tout
simplement. Adhérer, c'est financer ce lieu, c'est participer au
projet, c'est dire "oui, je veux qu'un endroit comme celui-là
existe". C'est être nombreux pour faire ensemble.
PENSEZ À ADHÉRER POUR L'ANNÉE 2021.
J'ADHÈRE
[https://www.helloasso.com/associations/un-lieu-pour-respirer/adhesions/adhesion-a-un-lieu-pour-respirer]
UN LIEU POUR RESPIRER
15 rue Chassagnolle 93260 Les Lilas
contact@un-lieu-pour-respirer.net
[facebook] [https://www.facebook.com/unlieupourrespirer]
[instagram] [https://www.instagram.com/unlieupourrespirer/]
Voir la version en ligne
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LE PAVÉ DE FIN D’ÉTÉ
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Attention ! Préparez-vous à un long édito... Mais bon, ce n’est jamais que la suite du pavé que vous avez emmené sur la plage - oui, sur les plages il y a toujours des pavés… Ce n’est pas une autofiction, et pourtant il est écrit à la première personne - et même aux trois premières personnes - du singulier pluriel.
À toustes les nouvellaux inscrit·e·s sur la mailing list d’un lieu pour respirer, ne vous en faites pas, tous les éditos ne sont pas comme celui-là !...
En tous cas, nous attendons les réactions de toustes !
Les amoureux de littérature peuvent lire notre feuilleton tout en bas de cette newsletter ou sur notre site Internet.
Pour les plus pressés, on commencera par les informations classiques du programme, juste ci-dessous.
Et pensez bien que ce chouette programme est insuffisant, non seulement pour assurer l'équilibre financier du lieu, mais parce que se voulant une expression de la vitalité d’une zone géographique, ou sociale, ou culturelle, il est loin d’être assez ambitieux, il est loin d’en faire assez. Il n’en fera assez que lorsque chacune des personnes qui veulent qu’il existe s’engagera (un tant soit peu), en prendra sa part (fût-elle toute petite). N’hésitez pas, rendez-vous pour en causer !
Et pour finir sur note positive, ça frémît dans le bon sens en ce début de mois de septembre !
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LES ÉVÉNEMENTS
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RÉUNION PUBLIQUE samedi 11 septembre à partir de 11H30
Réunion ouverte à toustes. En présence de Jérôme.
Si vous avez lu notre édito plus bas, si vous avez des projets pour Un Lieu Pour Respirer, nous en discuterons avec vous.
Nous dire que vous venez !
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CEUX QUI FONT LA CULTURE, ICI ET MAINTENANT Rencontre avec les acteurs culturels, associatifs et habitants des Lilas et de Bagnolet
Lundi 13 septembre - à partir de 19H00
Pour prolonger une initiative de la mairie des Lilas, nous proposons une rencontre mensuelle avec les acteurs culturels et associatifs locaux. L’idée est d’abord de faire connaissance, puis d’imaginer ensemble des outils et des actions communs. L’initiative est ouverte, imaginons-la ensemble.
Événements, débats, formations, mutualisation de ressources et de savoirs, outils numériques, etc. Tout est envisageable.
EN SAVOIR PLUS
Si vous êtes intéressé·e pour participer à cette première rencontre, contactez-nous Entrée libre, buvette, sous réserve d'adhésion à un lieu pour respirer.
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ATELIER ÉCRITURE Mardi 14 septembre, ouverture des portes à 19H00
On reprend l'atelier, toujours animé par Joël. C'est vraiment pas sérieux, c'est ludique, c'est baigné de bonne humeur. Parfois, en tendant l'oreille, on entend le chat de Georges Perec fredonner.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
En savoir plus Nous dire que vous venez !
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L’APÉRO DU JEUDI Jeudi 16 septembre à partir de 19H00
Comme tous les jeudis... On prend date pour boire un verre et discuter avec vous.
APÉRO ÉCRITURE ! Si l'humeur nous dit, on fera peut-être un petit défi d'écriture à la manière de nos ateliers organisés par Joël. Cela vous permettra de découvrir ce qu'il s'y trame.
Sous réserve d'adhésion à Un Lieu Pour Respirer (prix libre et conscient). Recettes du bar en soutien à l’association.
Dites nous que vous venez !
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GRAND CONSEIL D'UN LIEU POUR RESPIRER Mercredi 21 septembre, 18H30
Si l'édito ci-dessous vous parle, si vous vous sentez concerné·e par l'association et son devenir, c'est important de participer au grand conseil d'administration d'Un Lieu Pour Respirer.
Apportez de quoi grignoter et toutes vos propositions pour faire avancer le projet.
sous réserve d'adhésion à Un lieu pour respirer
Nous dire que vous venez !
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ENFIN... L'ÉDITO LE PLUS LONG
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La fête était belle...Oui, on a fini la saison avec une fête modeste et magnifique, qui a fait chaud au coeur à toustes celleux qui y ont participé.
Oui, la fête était belle, mais le bilan que nous (Jérôme, Morgane, Pablo) tirons de cette expérience a un petit goût de pas complet. Nous voulons faire de ce lieu un espace social et culturel autogéré par ses usagers, c'est-à-dire un espace qu’ils jugent nécessaire dans leur quartier ou dans leur univers, et dont ils se sentent - parce qu’ils le sont, parce qu’eux seuls peuvent l’être - responsables collectivement de la continuité. Et là, depuis un certain temps (qui commence à se faire long…), on a la sensation aiguë de l’autogérer à trois, cet espace, et ça, c’est pas le but. Et le bilan de la fête est l’exacte reproduction, à l’échelle, du bilan d’étape de cette expérience de trente mois. Car voilà, même quand tout est libre, rien n’est gratuit, que ce soit en temps, en talent ou en argent, bref, en investissement, à tous les sens du terme. Nous tentons la contribution libre et consciente, que ce soit lors de la fête ou dans le contexte général, et si certain·e·s ont donné aussi pour les autres, en quelque monnaie que ce soit, à l’heure des comptes, force est de constater que la liberté est plus facile à pratiquer que la conscience… Il nous reste du travail à faire de ce côté-là, et ça tombe bien, c’est aussi pour ça qu’un lieu pour respirer existe. On ne va pas baisser les bras. Ca c'est pour ce qui concerne l’argent, parce que l’argent, c’est pratique, c’est la vie quantifiée, et même s’il ne coûte pas la même chose à tout le monde, ça évite le difficile exercice d’additionner des poulets et des navets. Pourtant c’est comme ça qu’on fabrique les meilleurs plats. Mais c’est une représentation de ce qui se passe dans les autres domaines, et c’est pour ça qu’on en parle. Une société sans pensée utopique est inconcevable. Jean-Claude Carrière En tous cas, elle n'est pas très intéressante. Jérôme, Morgane, Pablo, [inscrivez votre nom ici] Alors oui, c’est une utopie. Et non, ça ne fonctionnera pas, du moins pas tant que la personne qui pense cela en lisant ces lignes s’exclut d’emblée du champ de l’action, parce qu’elle pense d’emblée que ça ne fonctionnera pas.
Nous voulons des utopies ! Justement parce que nous traversons depuis plus de trente ans une période sans utopies, une période où toutes celles qui avaient été patiemment développées depuis les Lumières ont été disqualifiées, d’une part par une génération qui avait tout vu et tout essayé - si, si - et qui s’est appliquée à faire passer ses échecs et ses revirements pour des impossibilités objectives et indépassables, et d’autre part par le triomphe de la pensée unique lors de l'effondrement du bloc de l’Est sur l’air de “Alors, vous voyez bien qu’il n’y a pas d’autre voie”... Pas d’autre voie… Ce serait triste, non ?
Et nous, et les générations qui ont suivi, nous avons été bercés par cette petite musique confortable. Et nous avons beaucoup accepté cela comme un état de fait, cherchant dans l'individu une émancipation qu’on ne pensait plus pouvoir être collective. Et pas plus tard que l’année qui vient de s’écouler, nous avons atteint le paroxysme de ce que cette musique pouvait avoir d’enfermant, avec, pour accompagnements, la batterie de mesures ou de contextes liberticides et isolants qu’on a profité du moment pour nous caser, comme on le fait en temps normal pendant les vacances, et une abstention à ses sommets lors des récentes élections, signe désincarné d’un désespoir mollasson et général…
On nous a enlevé le droit à rêver. Il y a longtemps.
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photo : Raphaël Blasselle
Que faire ?Il faudrait pouvoir comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer. attribué indifféremment à Michel de Montaigne, Rainer Maria Rilke, Francis Scott Fitzgerald...
Revenons d’abord sur ce qu’est un lieu pour respirer (ou plutôt sur ce que nous voudrions que ce soit, puisque c’est ce que chacun·e veut). En quelques mots, nous le définissons comme un espace de liberté, ancré dans son quartier et dans sa planète, un lieu d’éducation populaire et d’expérimentation entièrement autogéré par ses usagers, accessible à toustes (adhésion et événements en contribution libre et consciente), sans programmation propre, et où l’on peut effectivement faire ou programmer ce qu’on veut, à la seule condition que cela soit pensé pour rassembler le plus de personnes possible - et des personnes le plus possible différentes de celles qui proposent l’événement ou l’atelier. Un endroit où, à sa modeste échelle, le faire-ensemble amène une nouvelle façon - ou plutôt une façon oubliée - de construire et d’habiter le monde. Bref, une utopie concrète à deux pas de chez soi.
Nous nous investissons dans ce projet parce que nous croyons que cela vaut la peine d’avoir une chance d’exister, et parce que nous avons, à un moment donné, la volonté, l’énergie et le temps pour aider à l’impulser. Mais pour nous, un tel projet (un projet en général, d’ailleurs) n’est intéressant, motivant, que s’il est viable, c’est à dire que la volition qui l’a permis peut perdurer quelle que soit l’équipe qui s’en occupe - c’est à dire qu’il est lui-même producteur continu de cette volition qui le fait exister - et qu’il ne repose pas sur les épaules de quelques personnes qui, si elles partent, feront s'effondrer l'édifice, bref, qu'il a les moyens structurels de sa pérennité. Dans ce sens, un lieu pour respirer n’est toujours pas viable. Et travailler depuis bientôt trois ans sur un projet utopique qui ne démontre en rien sa viabilité est fatigant, et chaque fois plus fatigant. La vie est courte, et les projets ne manquent pas.
Nous pensons qu’un sursaut possible pour récupérer ce droit à rêver passe par là, par le fait de faire ensemble, collectivement proches, peut-être pas la révolution, pas tout de suite, pas celle-là, mais au moins une action pour ne pas tout lâcher, comme un ciné-club ou un atelier cuisine, et à défaut de Grand Soir se fabriquer de beaux petits matins, et si avec tout ça on n’arrive pas au Monde d’Après, arriver au moins à celui de l’Apéro.
ConcrètementCeux qui parlent de révolution et de lutte de classes sans se référer explicitement à vie quotidienne, sans comprendre ce qu’il y a de subversif dans l’amour et de positif dans le refus des contraintes, ceux-là ont dans la bouche un cadavre. Raoul Vaneigem - Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations
Les utopies concrètes sont des zones autonomes temporaires, comme le théorisait Hakim Bey dans son livre éponyme. Elles peuvent durer indéfiniment, mais ne peuvent vivre qu’au présent, sans se projeter dans l'avenir, sous peine de s'institutionnaliser, se compromettre et s'enliser (la fête devenant festival). Nous avons essayé de résoudre cette quadrature du cercle, d’abord à une dizaine, aujourd’hui à trois - bientôt plus peut-être grâce à l’investissement de nouvelles volontés - en mettant sur pied une machine à rêver, dont les bases et le mécanisme permettraient la durée, et dont le mode de fonctionnement reposerait sur l’enthousiasme, la conscience et l’investissement de celleux qui pensent important qu’un tel lieu existe et agisse.
Nous ne nous battons pas pour faire exister un lieu coûte que coûte. Nous ne nous battons pas pour offrir au public un lieu d'accueil, de convivialité et de bien-être. S’occuper d’un lieu en bénévoles, trouver tous les mois l’argent pour le faire exister est une expérience à la fois d'une grande richesse - les rencontres, l’euphorie des projets, la perception de problématiques qui nous avaient échappées - et d’une grande ingratitude - comptabilité, ménage, courses, médiations, soucis divers… Nous le faisons parce que nous sommes de ceuxelles qui pensent important qu’un tel lieu existe et agisse, mais un tel lieu, intéressant et viable, ce serait avant tout un lieu qui motive bien au-delà de nous, et pour lequel chacun·e se bat.
Aussi nous commençons à être fatigué·e·s. Sans doute parce que malgré l’enthousiasme affiché par beaucoup en ce retour de vacances, nous ne sommes plus très sûr·e·s de la viabilité du projet par l’intérêt qu'il suscite, en tous cas chez d’autres que nous et quelques autres. Nous avons calculé que pour survivre sur ce modèle économique, où les consommations paient le différentiel de loyer et de charges, il faudrait organiser environ 8 événements par mois (il y a déjà 4 Apéros du jeudi, il faudrait imaginer le reste - projections, débats, concerts acoustiques, etc.). Ce que nous faisons, la plupart du temps à 3, représente un investissement en temps important, de quoi effrayer le 4ème qui se proposerait. Mais si nous étions 10, ou 20 ? Si la plupart ne fournissait ne serait-ce que 2 ou 3 heures par semaine, par exemple en organisant et animant un événement ou un atelier, en dessinant une affiche ou en préparant l’Apéro (ce qui n’est pas la part la plus désagréable), cela représenterait une part importante du travail. Et surtout, cela signifierait qu’il y a suffisamment de gens pour trouver important qu'existe et agisse un tel lieu. Mais après tout, rien n’est indispensable, ne l'oublions pas.
Êtes vous des consommateurs, ou bien des participants ? Graffiti sur le rideau de fer de la scène du Théâtre de l’Odéon, mai 1968
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LES ACTIVITÉS
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NOUVEAU
FELDENKRAIS Le mercredi de 18H15 à19H15 et de 19H30 à 20H30
Nous sommes aussi très heureux d'accueillir Claude Bokhobza, qui propose des leçons de prise de conscience par le mouvement, en explorant des mouvements simples, variés, inhabituels... Pour plus d’information, et confirmer sa venue : bokhobza@neuf.fr, 06 71 62 12 30
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COURS D’ANGLAIS Cours d’anglais CALIFORNIA KIDS
CALIFORNIA KIDS ce sont des cours d'anglais ludiques et interactifs à destination des enfants et adolescents Lilasiens et des alentours de 3 à 18 ans, animés par une enseignante américaine native qualifiée. Initiation, développement et renforcement de la langue orale à travers le jeu, le théâtre et les travaux créatifs.
Pour vous inscrire : tinyurl.com/INSCRIPTIONSCALIFORNIAKIDS www.californiakids.fr 07 84 16 22 35 www.facebook.com/associationcaliforniakids
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YOGA Le samedi de 10H00 à 11H00
Tiziana reprend ses cours de Vinyasa Yoga, pour le bonheur de toustes, dès le début du mois de septembre, tous les samedis matin de 10h à 11h. Pour plus d’information : tizravelli@gmail.com
P.S. : Si vous avez un tapis et des briques de yoga qui trainent dans un coin, parce que vous n'avez pas tenu vos bonnes résolutions, on est preneurs.
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YOGA (BIS) À partir de la mi-octobre, en début de semaine ! Nous sommes très heureux d'accueillir Namiko Gahier à partir de la mi-octobre (des précisions dans la prochaine newsletter). Faites chauffer les tapis ! Pour plus d’information : fanjina@gmail.com
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ON AIMERAIT BIEN, mais avec vous
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JOURNÉE AUTOUR DES CULTURES AFRICAINES Date prévue : à définir
Organisée par Sophie avec les occupant·e·s du STAR HÔTEL Faire découvrir les cultures africaines, et rencontrer nos ami·e·s de l’hôtel social avec qui nous partageons l'immeuble, c’est le pourquoi de cet événement.
On commencera sans doute par un après-midi à destination des enfants, au programme : cuisine, activités manuelles, goûter et projection d’un film, ensuite pour les plus grands un repas, un concert et un bal africain...
Tout reste à construire. Il faut des intervenants et des bénévoles pour animer avec Sophie cette journée.
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RDV AUTOUR DE L’ÉCOLOGIE, DU RECYCLAGE, DU ZÉRO DÉCHET & DE L'ÉCONOMIE EN CiRCUIT COURT
Débats, ateliers, formations, etc. Ces sujets vous intéressent, vous êtes un expert, un amateur éclairé, vous souhaitez partager votre expérience ? Contactez-nous.
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VIE ASSOCIATIVE
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DONS ET RECHERCHES DE FINANCEMENT C’est le nerf de la guerre, on est pas très au point, toutes les aides et les idées sont les bienvenues.
Suite au COVID et à la fermeture du lieu, nous avons un arriéré de loyer que nous devrons d’une manière ou d’une autre rembourser d’ici décembre, nous avons aussi besoin d'investir dans du petit matériel.
Nous souhaitons organiser une campagne de dons avec un objectif minimum de 4000 euros, si chaque adhérent fait adhérer un ou deux amis, nous y arriverons !
Vous avez des idées magiques pour sensibiliser les Lilasiens (et les autres) à la nécessité d'un lieu comme le notre. Vous avez un réseau d'amis prêts à nous soutenir, organisez avec nous cette campagne. Il faut que le message passe !
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MISE À DISPOSITION DU LIEUSi vous avez besoin d’un peu d’espace pour travailler, répéter, diffuser, créer, etc… La salle est à disposition.
Les conditions La mise à disposition du lieu est à contribution libre et consciente, vous donnez ce que vous pouvez, de l’argent, selon vos moyens, ou/et de l’investissement dans le lieu. Il faut simplement savoir que l’espace du rez-de-chaussée et sa gestion coûtent à l’association environ 70 euros par jour.
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UN BUREAU EST LIBREUn bureau à l’étage s’est libéré, si vous êtes intéressé·e vous partagerez un espace de travail avec Iris, illustratrice, et Yvonne qui est graphiste. Vous disposerez d’une bonne connexion internet et d’une cuisine pour les repas. L’espace du bas est utilisable si aucune activité n’est programmée. La participation à la vie associative et à l’entretien du lieu est la bienvenue, sans être obligatoire pour autant.
Conditions : 175 euros par mois, caution, et préavis de départ d’un mois. Accès 24h/24, 7j/7.
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ON RELAIE
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ON RELAIE…
Initiatives, manifestations politiques ou culturelles, on les soutient, nous les partageons : si vous souhaitez relayer des informations qui vous paraissent importantes, parlons-en ! contact@un-lieu-pour-respirer.net
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RENCONTRES DU SAMOVAR / PROJECTION CIN'HOCHE Tout va bien (1er commandement du clown), de Pablo Rosenblatt et Émilie Desjardins
Samedi 18 septembre à 18h
Le Cin'Hoche, 6, rue Hoche 93170 Bagnolet
Deux ans dans une école pour apprendre le clown - et désapprendre tout le reste...
Suivi d'un débat avec Franck Dinet et des élèves, anciens et actuels, de la formation professionnelle de clown de l'école du Samovar, en présence des réalisatriceteurs.
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PROJECTION ADDOC L’important c’est le chemin, de Daniel Kupferstein
Samedi 11 septembre à 11h au cinéma Luminor Hôtel de Ville
Projection en présence du réalisateur, suivie d’un débat animé par Jean-Luc Cesco et Catherine Rechard.
En savoir plus
L’association Addoc, depuis bientôt 30 ans, soutient les cinéastes documentaristes et valorise leurs pratiques lors d’ateliers de partage d’expériences, de diffusions, de rencontres publiques et débats. Addoc représente aussi les auteur·trice·s dans les sphères politiques et porte leur voix là où sont prises les décisions qui les concerne.
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ADHÉREZ !
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ADHÉSIONVos adhésions permettent à un lieu pour respirer d'exister. Tout simplement. Adhérer, c'est financer ce lieu, c'est participer au projet, c'est dire "oui, je veux qu'un endroit comme celui-là existe". C'est être nombreux pour faire ensemble.
Pensez à adhérer pour l'année 2021.
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un lieu pour respirer 15 rue Chassagnolle 93260 Les Lilas contact@un-lieu-pour-respirer.net
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